Une avocate au Banquier!

Neuf heures de tournage et une rencontre avec une célébrité des Jeux Olympiques, Caitlyn Jenner, personnalité transgenre et médaillée d’or en décathlon en 1976 : voilà la journée hors du commun vécue par Me Andréanne Morin, avocate chez Blakes dans le domaine des fusions et acquisitions nationales et transfrontalières.

Car Me Morin n’est pas seulement avocate. Elle est aussi une athlète médaillée d’argent en aviron. Alors diplômée de l’Université de Princeton et en plein baccalauréat en droit à l’UdeM, elle prend part aux JO de Londres en 2012, ses troisièmes Jeux, et remporte, avec ses sept coéquipières, la médaille tant attendue.

Forte de son passé de sportive de haut niveau, de son implication au sein du Comité des athlètes de l'Agence mondiale antidopage et de la Commission des athlètes du Comité olympique canadien, Me Morin est contactée pour participer à l’émission spéciale « 40 ans des JO de Montréal » du Banquier. Pas si intimidée, elle serait presque même rompue aux plateaux. « On s’habitue à voir son image », assure-t-elle, soulignant en riant qu’il y a « même sa photo Boulevard René Lévesque ». (Ndlr : elle fait référence au Comité Olympique Canadien).

Une histoire en commun

Me Morin avoue avoir apprécié, auprès de Julie Snyder, sa rencontre avec d’autres athlètes. « Nous avons du vécu, une histoire en commun », estime-t-elle. Des qualificatifs qu’elle utilise également pour Caitlyn Jenner. « J’admire beaucoup son courage, reconnaît-elle. Son expérience aux JO en 1976 nous rapproche. Quelle que soit l’époque, les athlètes ont des valeurs et un cheminement qui se ressemblent. »

L’enregistrement de l’émission, en juillet, s’est donc déroulé sur 9 heures, avec maquillage, mise en scène, pause et séances de questions. « Beaucoup ont été coupées au montage pour tenir dans le format », précise Me Morin. Les questions de Julie Snyder, notamment à l’attention de Madame Jenner, étaient-elles trop personnelles, comme suggéré par certains médias? « J’aurais aimé qu’on parle plus de sa carrière », finit-elle par reconnaître.

Passer d’une carrière d’athlète à la profession d’avocate s’est fait, somme toute, assez naturellement. « Ma transition s’est très très bien faite, reconnaît Me Morin. Mais à côté de ma pratique en fusions et acquisitions, je m’implique également en sein de plusieurs comités, comme le Comité olympique. »

Dans ses plans d’avenir, des fusions toujours, de l’implication sportive, mais aussi une envie : faire du droit du sport, et réunir en un seul chemin deux belles voies professionnelles...