Une conservatrice engagée devient juge

Agnès Rossignol
2014-06-30 13:15:00

Diplômée d'un baccalauréat en droit et membre du Barreau du Québec, elle détient une expérience en gestion des affaires, communications, relations publiques et en développement économique et touristique.
En 1998, elle fait l'acquisition du manoir familial Taschereau à Sainte-Marie-de-Beauce dont elle s'occupe jusqu’en 2006, peut-on lire dans Le Devoir. De 1998 à 2013, elle siège à divers conseils d'administration et comités exécutifs.
Une conservatrice à l'avant-scène
Lors des élections de 2008, la juge Taschereau, impliquée en politique depuis plusieurs années, se présente comme candidate du Parti conservateur dans la circonscription de Québec, contre la bloquiste Christiane Gagnon. Elle a toutefois perdu, sans doute en partie à cause de ses propos sur les artistes, qu'elle juge « gâtés des deux bords ».
L'une des descendantes du premier ministre du Québec Louis-Alexandre Taschereau est alors devenue porte-parole pour le Québec du premier ministre Stephen Harper. Un poste duquel elle a été contrainte de démissionner au printemps 2009 à l'annonce de son éventuelle candidature à la chefferie de l’Action démocratique du Québec, en remplacement de Mario Dumont. Elle a finalement renoncé.
Les juges de la citoyenneté ont pour mission de statuer sur les quelque 160 000 demandes de citoyenneté traitées chaque année par le gouvernement canadien. À ce titre, ils évaluent et rendent une décision finale sur les dossiers qui sont gérés par les employés du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration.
Les juges président également les cérémonies de citoyenneté et faire prêter le serment de citoyenneté aux nouveaux citoyens. D'après Le Devoir, un tel juge à temps plein gagne entre 92 700 et 109 000 dollars par an. Ceux qui sont à temps partiel sont rémunérés entre 465 et 550 dollars par jour, et travaillent en moyenne trois jours par semaine.