Vols de titres : la Chambre des notaires aidera les victimes

Dans un reportage de l’émission «JE», les journalistes avaient rencontré une femme, Isabelle Goyer, qui s'était fait voler les titres de sa propriété. Sa maison avait été vendue à son insu. Une femme avait utilisé le nom de Mme Goyer sur un faux permis de conduire et sur une fausse carte d'assurance maladie.

Son complice, lui, s'était faisait passer pour son ex-conjoint qui achetait la maison. L'ex-conjoint fictif avait négocié une hypothèque à la Banque TD. Puis, les deux criminels ont enregistré la vente chez un notaire qui n'y a vu que du feu.

«Le notaire, lui, il a été payé pour la transaction, avait indiqué Mme Goyer à "JE". Vu que c'est une fraude, a-t-il redonné l'argent à quelqu'un? Moi, ça me coûte de l'argent, mais lui se fait payer pour quelque chose qui était frauduleux!»

Mme Goyer n'était pas au bout des ses peines; elle a dû débourser plus de 4000 $ pour retrouver ses titres.

Aujourd'hui, la Chambre des notaires annonce qu'elle aidera les victimes d'usurpation d'identité comme Mme Goyer au moyen d’un fonds de dépannage.

«Sur demande, la Chambre des notaires va prendre à sa charge les frais et agir devant les tribunaux pour rétablir la situation, et ce, sans que ça ne coûte quelque frais que ce soit au propriétaire abusé», a mentionné le président de la Chambre, Me Jean Lambert.

Les enquêteurs ont retracé les suspects ayant usurpé l’identité de Mme Goyer, et l'enquête se poursuit. La police de Montréal a recensé six cas semblables à celui-ci.