Opinions

Lettre ouverte du directeur du département des sciences juridiques de l’UQAM

Main image

L'équipe Droit-Inc

2008-02-18 13:30:00

En réaction au sondage publié la semaine dernière par Droit-inc.com, Thierry Bourgoignie, Directeur du Département des sciences juridiques UQAM, prend la parole pour défendre son université.

Droit-inc.com lui ouvre ses pages :
Madame, monsieur,

Mon attention a été attirée sur le sondage effectué sur votre site le 13 février dernier et qui portait sur la qualification des étudiants en droit de l'UQAM.

Je déplore la manière dont la question a été formulée et qui laisse effectivement entendre que les étudiants en droit de l'UQAM seraient moins bons que d'autres. Outre le côté insultant de cette affirmation, celle-ci est totalement erronée, mais nous avons la délicatesse de ne pas souligner la supériorité de nos étudiants en bien des événements.

Je vous renvoie tout de même aux succès exceptionnels remportés par nos étudiants dans le concours de plaidoirie de droit civil Pierre-Basile-Mignault de janvier 2008 ainsi qu'aux trois victoires successives au concours de plaidoirie de droit international Charles-Rousseau.

J'ajoute que, selon des informations dont je dispose et qui devraient m'être confirmées bientôt, le taux de réussite des étudiants de l'UQAM aux examens professionnels du Barreau cette dernière année est très élevé et rend votre question totalement déplacée.

Je suis heureux de relever que plus de 95% des répondants y ont vu clair en réfutant la présomption que la question posée laissait entendre.

Je vous serais reconnaissant de bien porter ma réaction à la connaissance de vos lecteurs.

Bien à vous,

Thierry Bourgoignie
Directeur du Département des sciences juridiques UQAM
22955
18 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    c'est dur de changer une réputation
    Le sondage de la semaine dernière ne vient en aucun temps mettre en doute la valeur des étudiants de de l'UQAM au niveau du droit. Ce que ce sondage dénote, c'est la réputation qu'a cette université dans le secteur du droit.

    On ne viendra pas me faire croire que l'UQAM est devenue une université qui se compare aux autres universités québécoises au niveau du droit. L'UQAM n'a pas la même mission. L'UQAM se veut davantage une université populaire, un peu plus à gauche, qui a une vocation plus sociale.

    Malheureusement, l'obscurantisme de certains propos visant à descendre cette université vient mettre en valeur le clivage riche-pauvre qui existe dans notre société.

    Ainsi, malgré tous les efforts de l'UQAM pour redorer son blason, une vérité demeure: l'UQAM a encore du chemin à faire pour améliorer sa réputation et le sondage du site droit-inc.com exprime une réelle perception qu'a le milieu juridique (du moins une partie) à l'égard de l'UQAM...

    Par ailleurs, je doute sincèrement des résulats de ce sondage.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 17 ans
      Re : c'est dur de changer une réputation
      Votre commentaire est contradictoire et simpliste. Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que l'UQAM ne se compare pas aux autres universités au niveau du droit ?

      Le code civil et les lois ne sont-elles pas les mêmes pour tout le monde ? Certains des professeur(e)s et chargé(e)s de cours qui enseignent au baccalauréat proviennent de Mcgill, UdeM, Laval, etc. Allez-vous trouver un autre argument bidon pour dire que ça ne veut rien dire ?

      Si vous croyez que l'argent, pardon, la réputation de l'université détermine la qualité des étudiant(e)s, vous faites erreur. Je me dois de glisser que deux universités ‘‘riches’’ de Montréal font face à un déficit. (Juste en passant)

      Il y a environ 10 ans, un article paraissait dans le journal du barreau. L’auteur dénigrait notre département. On y faisait mention du fait que les étudiants du L'UQAM réussissaient moins bien aux examens de barreau que les autres étudiants. Certes, la direction de l’époque avait constaté le problème et elle s’était donnée comme mission de remédier à la situation.

      En 2001-2002, le programme du baccalauréat en droit connu une réforme majeure (Merci Me Claude Masse!). Tout les cours se retrouvant dans le profil indicatif, recommandé par l'École du Barreau, se donnent maintenant à l'UQAM.

      Depuis, les étudiant(e)s de l'UQAM se classent très bien aux examens du barreau et se distinguent constamment lors des concours de plaidoirie. Si les succès de l'UQAM dérangent autant, c'est parce que certaines personnes hautaines et conservatrices se sentent menacées.

      Si on réussit, on se fait critiquer. Si on tente de se conformer, on se fait critiquer. Si on tente d’être accepté, on se fait critiquer. Le plus drôle c’est que si un étudiant d’une autre faculté fait du pro-bono ou parle de droit social, on l’admire. S’il vient de l’UQAM, on le traite de gauchiste.

      C’est toujours l’UQAM qui est attaquée et critiquée. Jamais les étudiant(e)s en droit de l’UQAM n’ont attaqués les autres facultés ou les autres étudiant(e)s. Je ne sais pas d’où vient cette haine, mais je crois bien lui avoir trouvé un nom : jalousie.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 17 ans
      Re : Re : c'est dur de changer une réputation
      > Votre commentaire est contradictoire et simpliste. Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que l'UQAM ne se compare pas aux autres universités au niveau du droit ?
      >
      > Le code civil et les lois ne sont-elles pas les mêmes pour tout le monde ? Certains des professeur(e)s et chargé(e)s de cours qui enseignent au baccalauréat proviennent de Mcgill, UdeM, Laval, etc. Allez-vous trouver un autre argument bidon pour dire que ça ne veut rien dire ?
      >
      > Si vous croyez que l'argent, pardon, la réputation de l'université détermine la qualité des étudiant(e)s, vous faites erreur. Je me dois de glisser que deux universités ‘‘riches’’ de Montréal font face à un déficit. (Juste en passant)
      >
      > Il y a environ 10 ans, un article paraissait dans le journal du barreau. L’auteur dénigrait notre département. On y faisait mention du fait que les étudiants du L'UQAM réussissaient moins bien aux examens de barreau que les autres étudiants. Certes, la direction de l’époque avait constaté le problème et elle s’était donnée comme mission de remédier à la situation.
      >
      > En 2001-2002, le programme du baccalauréat en droit connu une réforme majeure (Merci Me Claude Masse!). Tout les cours se retrouvant dans le profil indicatif, recommandé par l'École du Barreau, se donnent maintenant à l'UQAM.
      >
      > Depuis, les étudiant(e)s de l'UQAM se classent très bien aux examens du barreau et se distinguent constamment lors des concours de plaidoirie. Si les succès de l'UQAM dérangent autant, c'est parce que certaines personnes hautaines et conservatrices se sentent menacées.
      >
      > Si on réussit, on se fait critiquer. Si on tente de se conformer, on se fait critiquer. Si on tente d’être accepté, on se fait critiquer. Le plus drôle c’est que si un étudiant d’une autre faculté fait du pro-bono ou parle de droit social, on l’admire. S’il vient de l’UQAM, on le traite de gauchiste.
      >
      > C’est toujours l’UQAM qui est attaquée et critiquée. Jamais les étudiant(e)s en droit de l’UQAM n’ont attaqués les autres facultés ou les autres étudiant(e)s. Je ne sais pas d’où vient cette haine, mais je crois bien lui avoir trouvé un nom : jalousie.
      >

      Tu as raison, c'est en plein ça: les gens sont fondamentalement jaloux des diplômés de l'UQAM et pour venger leur frustration de ne pas avoir de diplôme de l'UQAM en poche, ils se vengent contre cette dernière en émettant des propos insidieux....

      Ta fine analyse vient de mettre le point sur le véritable bobo: nous sommes jaloux de l'UQAM et nous envions tout ceux qui peuvent mettre le nom de cette institution sur leur cv.

      ça doit être ça la vraie raison....

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    CV
    Si tu n'est pas jaloux alors pourquoi ressens-tu le besoin de rabaisser l'UQAM ?

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Anon.
    Les deux derniers courriels ne font que confirmer que les étudiants de l'UQAM ne sont pas comme les autres. Pourquoi tutoyer des étrangers (surtout par écrit)?

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    RE: Anon.
    L'avant dernier message auquel vous faites référence était visiblement sarcastique, et de la part de quelqu'un qui, à en lire ses propos, n'étudie/n'a pas étudié à l'UQÀM.

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Critique uqam versus resultats barreau
    Je veux simplement rajouter pour que les lecteurs soient avertis qu'il est normal que les étudiants de l'uqam excellent au barreau chaque année étant donné que ces derniers sont formés comme de véritables techniciens du droit: dès la première année de cours ces derniers étudient DIRECTEMENT À MÊME LES LIVRES DU BARREAU - livres que je n'avais jamais vu auparavant - avant d'être au barreau. Ce sont des gens qui ont appris par coeur leurs codes sans développer pour autant une opinion juridique étoffée: mettez-les en face d'une thèse de 40 pages sur un dossier juridique chaud et je ne suis pas sûre que bcp d'entre eux obtiennent un A!

    Aussi, je ne veux pas semble arrogante, mais la participation des étudiants de l'UQAM dans les cours du barreau ne volait guère haut en terme de qualité d'intervention. Je crois définitivement que ces gens n'ont pas un aussi haut niveau que d'autres universités

    Finalement, il faut encore mentionner que certaines universités au Canada - je ne les citerai pas pour pas creer d'histoires - exigent des critères de sélection très sévères pour rentrer en droit , ce qui n'est guère mis en pratique par l'uqam.

    Toutes ces discussions ne changeront pas mon avis sur la question et les années d'expérience me le confirment encore

    Bien à vous.

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Impression de l'intérieur
    Ce dernier message me rend très perplexe... Je suis étudiante en droit à l'UQAM depuis 2 ans et je crois qu'il est bien facile de colporer des rumeurs sur l'enseignement à l'UQAM (au cours de ma formation, je n'ai pas encore étudié « à même les livres du Barreau» afin de devenir une bonne technicienne... ) alors qu'on y a pas étudié. Cela s'explique peut-être par le fait que l'intervenante précédente semble choquée que des étudiants qui avaient des interventions dites de piètre qualité avaient pourtant d'excellents résultats à l'École du Barreau, comme cette intervenante l'a volontairement reconnu. Je n'oserais parler de jalousie, mais je crois tout de même que ces affirmations restent relativement gratuites.

    Pour ma part, je crois que les juristes formés à l'UQAM ont des forces qu'aucune autre université ne peut se vanter d'offrir à ses étudiants, tout comme ces universités ont elles mêmes des forces, j'en suis sûre.

    L'UQAM m'a permis de développer mon esprit critique face au droit en me donnant une méthode d'argumentation. Il ne s'agit pas que de citer un article du Code et de justifier, mais aussi de poser un regard global sur l'actualité juridique et les différents rapports entre le droit et la sphère sociale. Sur le marché du travail, je crois qu'il s'agit d'une force indéniable qui n'est pas ignorée par le milieu juridique.

    Les professeurs et chargés de cours de l'UQAM sont des personnalités importantes du milieu juridique dont une quantité impressionnante enseigne dans d'autres facultés de droit du Québec et au Barreau. Je m'étonne donc du fait qu'on cherche à mettre en opposition la qualité de l'éducation qu'on y reçoit avec celle de l'UQAM!

    Finalement, je crois que la vraie valeur d'un juriste réside dans sa curiosité, sa rigueur et sa passion; des valeurs qui ne manquent pas chez mes collègues étudiants. Tout ce que j'ai à dire c'est préparez-vous à être surpris: il y a bien d'autres facteurs qui entrent en considération que l'université où on a obtenu son diplome de droit lorsqu'on parle de réussite professionnelle. Celle-ci ne se résume pas à l'endroit où on a fait son stage du Barreau. Il y a des années de pratique qui y succéderont. Les compétences que j'aurai acquises lors de ma formation à l'UQAM me seront, j'en suis sûre, de redoudables alliées.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 17 ans
      Re : Impression de l'intérieur
      BRAVO!
      BRAVO!
      TOUT SIMPLEMENT BRAVO!!!!!

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Pauvre justice...
    Pour avoir suivi, de manière passive, cette parodie de procès depuis ses débuts, je dois dire que je suis estomaqué de constater à quel point certains, d’universités autres que l’UQAM, peuvent être présomptueux, dogmatiques (sinon fanatiques) et bornés.
    Les mêmes arguments sans fondement reviennent de fois en fois pour discréditer les étudiants d’une relativement jeune faculté qui performe très (trop?) bien en droit, que ce soit dans les différents concours de plaidoirie ou au Barreau…
    D’abord, on conteste la sagesse populaire reflétée par le résultat d’un sondage injuste, biaisé et discriminatoire parce que ce résultat ne correspond pas à la perception tordue qu’on aurait aimé voir… Tout bon psychologue assimilera une telle réaction à de la paranoïa chronique! La meilleure façon qu’on trouve pour justifier son objection est d’invoquer le nombre des avocats et étudiants en droit au Québec… À cela je répondrai : 1) qu’il ne faut pas oublier que le sondage se faisait sur le World Wide Web et 2) qu’il n’y avait aucune notice indiquant qu’il fallait être membre du Barreau pour voter…
    Je ne connais pas la relation qui existe, dans les autres universités, entre les étudiants en droit et ceux des programmes de l’établissement qu’ils fréquentent mais, je sais qu’à l’UQAM, quand des étudiants d’un département reçoivent des prix ou distinctions, l’ensemble des étudiants de l’université sont fiers de leurs collègues (Est-ce ça qui est de gauche???)… Par ailleurs, la réputation internationale des étudiants en droit de l’UQAM n’est plus à faire et plusieurs facs d’autres pays sont fières d’être amies de celle de l’UQAM (Oui… La gauche, ça doit être ici…). Et nous n’avons même pas encore parlé des parents et amis des étudiants en droit de l’UQAM, ni des gens honnêtes des autres universités du Québec, ni des avocats et cabinets qui reconnaissent la grande valeur des étudiants en droit de l’UQAM (Ha! Voici donc la gauche! Ce doivent être les diplômés de l’UQAM chez Heenan, Macarthy, Lavery, Borden, etc. qui faussent la donne). Plus de 44 000 répondants pro-UQAM ne me semblent donc pas du tout exagéré. Mais, bon, ça doit être un commentaire de gauche puisque je suis un diplômé de l’UQAM (Ph.D.)… En quoi une définition simpliste et totalement dépassée d’une idéologie politique a-t-elle rapport dans ce blabla imbécile sur la qualité des étudiants en droit de l’UQAM???
    On tente de contester la validité des excellents résultats des étudiants de l’UQAM au Barreau sur le fallacieux argument qu’ils sont formés spécifiquement pour cela… C’est ridicule! Nous dira-t-on ensuite que tous les succès aux concours de plaidoirie viennent aussi d’une formation spécifiquement dédiée à cela??? Tentera-t-on aussi de nous faire croire que le nombre respectable de bourses d’étude et de recherche que les étudiants en droit de l’UQAM obtiennent ne peut être que le fait d’une formation destinée spécifiquement à cela???
    Quant à la qualité de leurs interventions à l’école du Barreau… Prétendre, en l’air, que « ça ne volait pas haut », c’est peut-être l’équivalent d’un aveu qu’on n’a pas les outils pour comprendre le sens de ces interventions?!? Sans compter que je pourrais aussi prétendre que les interventions des étudiants d’une ou l’autre des universités du Québec puent des pieds et ont mauvaise haleine… Est-ce moins bon pour votre CV???
    Pour ce qui concerne l’ignorance du fait que les critères d’admission de l’UQAM sont supérieurs à ceux de Sherbrooke, de Laval et d'Ottawa, est-ce un manque de recherche ou de la malhonnêteté??? Dans tous les cas, ça promet pour les futurs clients!!! À ce compte, j’aimerais infiniment mieux avoir un avocat diplômé dans une université publique qui « forme spécifiquement ses étudiants » dans les domaines de la connaissance du droit, de l’art de la plaidoirie et de la recherche que d’avoir un avocat d’une université « très bien classée dans l’imaginaire collectif » basée sur le modèle des Tas-Unis, où on obtient la moitié de ses crédits universitaires en étant membre du club de football américain de son université…
    Comble du ridicule, on veut invalider les commentaires des étudiants de l’UQAM parce que certains sont faits sur la base du « tutoiement »… On n’a jamais pensé que plusieurs étudiants dont la première langue est l’anglais (et ne font pas aussi facilement la différence des genres et nombres en français), considèrent l’enseignement du droit à l’UQAM comme étant supérieur et qu’ils ne vont pas à McGill?!? Ce genre de très léger handicap linguistique n’a jamais été regardé de haut par l’UQAM… Les Profs de droit de l’UQAM acceptent d’ailleurs les travaux dans n’importe quelle langue qu’ils maîtrisent (c’est toujours au minimum 3… Mais ça va parfois jusqu’à 10 ou 12). Pour les hypothétiques autres, sur ce site spécifique, sachant que son interlocuteur est un étudiant d’une autre université qui est plus insultant qu’une mauvaise blague de « Newfie », je ne vois pas pourquoi étudiant de l’UQAM devrait se plier en 4 pour faire des courbettes et donner dans les « Monsieur »… Comptez-vous donc tous chanceux de ne pas avoir été interpellés par un qualificatif scatologique!
    Question qualité, pour moucher poliment, une fois de plus, les étudiants de la grande majorité des universités, j’ajouterai que l’UQAM est la seule à offrir des programmes de cycles supérieurs en droit qui soient constitués exclusivement de cours de cycles supérieurs… Bref, une maîtrise ou un doctorat en droit à l’UQAM, ce n’est pas faire quelques cours de baccalauréat en plus pour obtenir un diplôme de cycle supérieur, ma foi, plutôt bidon… C’est un vrai diplôme de cycle supérieur!
    Il n’est pas dans mes habitudes de souhaiter des insuccès aux gens mais, dans le cas présent, je souhaite sincèrement que les personnes qui sont visées par ce petit commentaire ne parviennent jamais à la magistrature… Imaginez ce que serait la justice si les juges se mettaient à ignorer la preuve pour juger les gens sur la base de préjugés personnels…
    En terminant, je vous inviterais tous à visiter la section « Salut au mérite » du site de la faculté de science politique et de droit de l’UQAM ( http://www.fspd.uqam.ca ) pour constater les succès des étudiants de la faculté en question… Plusieurs faits sont là… Vous êtres certainement suffisamment intelligents pour vous faire votre propre idée!

  8. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    ahh...
    Toute cette histoire est tellement ridicule. Arrêtez de perdre votre temps à rabaisser l'UQAM. Les insultes sont gratuites. La maturité ne vole pas haut dans ce '' débat ''.

    Si la qualité d'un étudiant en droit se résume à être de droite ou de gauche, alors Me Julius Grey est le pire des avocats ! ( je suis sarcastique )

    Pour la diplomée de Mcgill ( celle qui ne veux pas être arrogante ... pour tout le respect que j'ai pour votre faculté et ses gens ( j'ai connu une myriades d'étudiants(es) de mcgill qui sont chaleureux(ses)et respectueux(ses). ) je suis complètement en désaccord avec vos propos méprisants.

    1. l'UQAM est rendu plus exigeant au fil des années... et il est même rendu plus exigeant que l'Université de Sherbrooke, Laval et Ottawa ( j'ai tout le respect pour ces facultés ).
    2. ( mettez-les en face d'une thèse de 40 pages sur un dossier juridique chaud et je ne suis pas sûre que bcp d'entre eux obtiennent un A! ) Je suis sûr que la victoire au Migneault de 2008 était la chance du débutant. ( 3 victoires en 6 ans)
    3. Comment pouvez-vous reconnaître un étudiant de l'UQAM d'un autre étudiant ? Votre don de voyance me surprend !
    4. Comment pouvez-vous savoir que les étudiants en droit de l'UQAM lisent le barreau dès la première année de droit ? C'est ma 3e année de droit et aucun prof m'a parlé de ce livre magique...
    5. En passant, lorsque les résultats étaient publiés sur le site de l'école du Barreau, l'UQAM devançait Mcgill en terme de réussite à l'école du Barreau... c'est vrai, j'ai oublié, nous étions des techniciens du droit !

    Si on parle strictement de gros cabinet car c'est ça que vous faites tous allusions )..je conçois que les étudiants en droit de l'UQAM n'ont pas une prédisposition en droit des affaires ( Malgré que Me Paul Martel a enseigné à l'UQAM pendant plusieurs années, que certains ont percés dans ce domaine, en faisant référence à Me Pelland, Associé chez McMillan Binch Mendelhson. Cependant, il y a d'autres domaines que les gradué(es) de l'UQAM performent. Je pense en droit du travail ( beaucoup de gradués sont devenus associés de chez BLG, Heenan Blakie, FMC, Lavery deBilly, Dunton Rainville, Gowlings, etc. ) les nouveaux gradué(e)s se retrouvent souvent en litige civil et commercial.

    L'UQAM a changé, je conçois qu'il y a du chemin à faire pour améliorer notre réputation vu que le monde juridique est conservateur. Cependant on est sur la bonne voie..il y a quelques années à peine, on recevait rien des cabinets et maintenant, ils sont de plus en plus ouvert à l'UQAM. Arrêtez de nier, il y a du talent à l'UQAM.

    Ceux qui parlent de jalousie, écoutez, je ne pense pas ! c'est juste du mépris daté sur un préjugé vieux de 1969.

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Préjugés tenaces
    Je suis diplômé de l'UQÀM et en suis très fier. L'UQÀM m'a donné énormément de chances de développer mes habiletés, que ce soit en droit ou en plaidoirie. C'est une université vibrante, remplie d'étudiants débrouillards, impliqués et talentueux.
    Je trouve ridicule que l'on s'amuse à dénigrer mon ancienne université pour des raisons fallacieuses: son orientation "de gauche", des critères d'entrée moins exigeants, des cours où l'on apprend le livre du barreau par coeur...
    Comme l'affirme le dernier intervenant, les étudiants et diplômés des autres universités ne sont pas jaloux; ils sont seulement méprisants. Ce mépris leur vient sans doute de certains professeurs leur ayant enseigné et colportant encore ces rumeurs et demi-vérités sur l'UQÀM afin de les conforter dans leur ignorance.
    À mon avis, à force de victoires dans les concours, au Barreau ou encore en Cour, l'égo de nos confrères et consoeurs des autres universités devrait reprendre une taille plus modeste.
    GO UQÀM GO!

    Alain Langlois
    Ex-président, AÉDUQÀM
    2006-2007

  10. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Bande de clowns.
    C'est donc ça l'avenir de notre profession. Une bande de clowns qui passent leur temps à se lancer des insultes?

    La faculté de droit de l'UQAM souffre de sa réputation passée, elle est cosidérée par plusieurs comme une université bas de gamme alors que ses étudiants remportent nombre de concours de plaidoirie et font belle figure aux examens du Barreau.

    McGill aussi est victime de sa réputation passée et de son prestige, alors que ses étudiants ont les pires résultats aux examens du Barreau et que nombre de ses étudiants ne font pas la différence entre les concepts de common law et ceux de droit civil qu'ils apprennent pêle-mêle dans des cours transversaux.

    Il est grand temps de cesser cette guerre de clocher et de reconnaïtre la très grande qualité des faculté de droit québécoise (et d'Ottawa). Il serait grand temps que les Facultés de droit québécoises se tendent la main afin de renforcer leurs liens et de continuer d'améliorer la qualité de l'enseignement du droit partout dans la province.

    JEB
    U de Sherbrooke(2006)

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 17 ans
      Re : Bande de clowns.
      100 % vrai et pertinent.

  11. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Article du site
    Tiré de cet article : [http://www.droit-inc.com/tiki-read_article.php?articleId=519&highlight=salehabadi|Lire ici]
    Confusion à profusion!
    Je constate néanmoins qu’ils sont bien souvent très confus quant à l’application, au quotidien, de ces deux systèmes de droit. Il arrive souvent que des contrats de droit civil soient allégrement analysés avec des principes de Common Law et vice versa.

    Je me pose alors une question : est-ce que les universités qui offrent le programme double en Common Law et en droit civil, rendent vraiment service à ces étudiants ou ne font-elles que les mêler encore un peu plus ? Par exemple, McGill, université québécoise, ne devrait-elle pas, dans son programme de Baccalauréat en droit, se concentrer sur le droit applicable au Québec (dont certains champs sont de juridiction fédérale, donc de Common Law) et offrir uniquement son programme de Common Law pour les contrats qu’en deuxième cycle d’un programme de droit, après quelques années passées sur le marché du travail? Cela donnerait ainsi aux étudiants le temps de bien assimiler ces deux systèmes si différents et leur application au Québéc.

  12. Anonyme
    Anonyme
    il y a 17 ans
    Simplement félicitation UQAM
    Voilà, je suis agréablement surpris de constater qu'il y a de très bons commentaires sur ce site. Ce qui me déçoit, c'est de constater que l'UQAM devra faire plus de publicité concernant les nombreuses victoires de la Fac de droit de l'Université du Québec à Montréal. Moi qui croyait que nous ne serions pas obligés d'en arriver à ce point, pour démontrer la qualité des étudiants "uqamiens". Moi qui croyait que l'image extérieure de l'UQAM aurait changé avec le temps...Erreur! Nous devrons entrer dans le moule et venter notre université et ce, même si un jour (et je ne le souhaite pas) nous en arrivons à ne plus avoir de victoires prestigieuses dans différents concours de droit...et où nous devrons compter QUE sur notre bonne réputation (qui aura changé positivement). Car, il faut le constater, il y a des facultés de droit du Québec qui ne compte que sur leur réputation...pour cacher la faiblesse franchement flagrante de leurs étudiants! Vous, UdM, McGill, UdL, UdS (et UOttawa) il est temps de vous mettre à jour: l'UQAM est dans votre cours, vous avez peur...et vous venez de constater qu'elle joue fortement et sérieusement! Non, que dis-je, l'UQAM est dans SA cours! Vous êtes les seules à blâmer.
    De: Un étudiant en droit de l'Université du Québec à Montréal

  13. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    Re : Critique uqam versus resultats barreau
    > Je veux simplement rajouter pour que les lecteurs soient avertis qu'il est normal que les étudiants de l'uqam excellent au barreau chaque année étant donné que ces derniers sont formés comme de véritables techniciens du droit: dès la première année de cours ces derniers étudient DIRECTEMENT À MÊME LES LIVRES DU BARREAU - livres que je n'avais jamais vu auparavant - avant d'être au barreau. Ce sont des gens qui ont appris par coeur leurs codes sans développer pour autant une opinion juridique étoffée: mettez-les en face d'une thèse de 40 pages sur un dossier juridique chaud et je ne suis pas sûre que bcp d'entre eux obtiennent un A!
    >
    > Aussi, je ne veux pas semble arrogante, mais la participation des étudiants de l'UQAM dans les cours du barreau ne volait guère haut en terme de qualité d'intervention. Je crois définitivement que ces gens n'ont pas un aussi haut niveau que d'autres universités
    >
    > Finalement, il faut encore mentionner que certaines universités au Canada - je ne les citerai pas pour pas creer d'histoires - exigent des critères de sélection très sévères pour rentrer en droit , ce qui n'est guère mis en pratique par l'uqam.
    >
    > Toutes ces discussions ne changeront pas mon avis sur la question et les années d'expérience me le confirment encore
    >
    > Bien à vous.

  14. Anonyme
    Anonyme
    il y a 16 ans
    Re : Critique uqam versus resultats barreau
    Les propos contre l’UQAM sont tellement bas, abjects et puérils. Ils sont indignes de juristes.

    Il est tout simplement faux de dire que les étudiants de l'UQAM étudient « directement à même les livres du Barreau ». Permettez-moi d'insister : c'est tout simplement faux.

    Au demeurant, quelqu'un peut-il répondre à cette question : que recherche-t-on en discréditant gratuitement ses confrères issus des autres universités? Quel est le but visé, l'intérêt à les dénigrer?

    Plutôt que de se gargariser de leurs illusions de supériorités et de cracher leurs vils mépris pour se convaincre qu’ils existent, les ego démesurés devraient apprendre quels sont leurs propres talents, sans aucun doute réels. Ils se rendraient alors compte qu’ils n’ont pas besoin de nier ceux des autres pour en avoir eux-mêmes. La vie n’est pas un jeu à somme nulle!

    « J’ai loué des sots, j’ai dénigré les talents » écrivait Voltaire. N’ayons pas ses regrets!

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires