Enquête femmes autochtones : une avocate rejoint l’équipe

« C’est vraiment un grand honneur et un privilège de faire partie de cette équipe », affirme Me Fanny Wylde. En entrevue à l’émission Région zéro 8, elle a avoué que cette nomination est pour elle un grand accomplissement. « Non seulement en tant que juriste, mais aussi en tant que juriste autochtone », ajoute-t-elle.

Pionnière

Fanny Wylde est Algonquine-Anicinapek et a grandi sur la communauté de Pikogan. Désormais établie dans la ville de Québec, elle conserve avec importance sa culture et sa langue maternelle grâce à l’éducation reçue de ses grands-parents.

Elle a été reçue au tableau du Barreau en 2007 et est devenue par le fait même la première avocate de la Nation algonquine au Québec. « Dix ans plus tard, je vois déjà que certains autres algonquins vont bientôt me rejoindre au sein de l’Ordre et je suis vraiment fière de ce qui s’en vient », affirme Me Wylde.

Fanny Wylde dit posséder depuis sa jeunesse ce besoin et cette volonté de défendre les droits et intérêts de son peuple. « J’ai toujours été motivée, depuis mon jeune âge, par l’équité et la justice. Ça m’a toujours tenu, et me tient toujours à cœur », explique-t-elle.

Enquête nationale

Embauchée à titre d’avocate, Fanny Wylde explique que son mandat sera plutôt classique.

« Je crois qu’en tant qu’avocate, mais aussi en tant qu’avocate autochtone et femme autochtone, je pense que je peux apporter énormément. Une saveur, une couleur différente par rapport à un autre confrère ou consœur de travail », estime-t-elle.