Mon cabinet virtuel
Rene Lewandowski
2008-07-16 14:15:00
L’idée est d’avoir un meilleur équilibre travail-vie personnelle, de travailler de la maison, de réduire les coûts fixes et d’offrir de meilleurs prix aux clients.
Bref, ils veulent créer un nouveau modèle d’affaires dans l’industrie des services juridiques.
Le nouveau cabinet ciblera toutes sortes de compagnies pour tous genres de mandats juridiques, excepté le litige.
L’idée n’est pas nouvelle, mais les fondateurs estiment que VLP sera différent parce qu’il vise à être comme les autres grands cabinets du pays – avec des centaines d’avocats – juste sans bureaux.
Sur le site, on peut d’ailleurs y lire que les avocats du cabinet sont de classe mondiale.
“Le temps est venu de lancer ce type de cabinet”, a indiqué aux journalistes, Craig Johnson, 61 ans. Il estime que les tarifs horaires sont devenus trop élevés – entre 600$ et 800$ dans la Baie de San Francisco- et qu’en facturant en moyenne 400$, comme il est prévu, les clients de VLP en auront plus pour moins.
Nouveau calcul
Le modèle économique sera également différent de celui utilisé par les cabinets traditionnels, alors qu’un tiers des revenus va aux salaires, un autre tiers aux frais fixes, et le dernier tiers aux profits.
VLP se débarrasse aussi de l’obligation pour les avocats de facturer un minimum d’heures par année. Le cabinet n’embauchera pas non plus d’avocats (non associé) à haut salaire.
À la place, tous les avocats seront associés et toucheront 85% de ce qu’ils facturent. Et au lieu de payer pour de coûteux bureaux et avocats, le cabinet entend utiliser les fonds pour embaucher quelques parajuristes spécialisés.