Reportages
Recrutement : Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Rene Lewandowski
2008-03-25 10:06:00
Alors que les actionnaires de Bear Stearns risquent de perdre gros, les chasseurs de tête newyorkais se frottent les mains.
On s’attend à ce qu’un nombre significatif de la centaine d’avocats du département juridique de Bear Stearns soient licenciés dans la foulée dans la vente de feu de l’entreprise à sa rivale JP Morgan.
La semaine dernière, le site the lawyer rapportait que plusieurs firmes de recrutement new-yorkaises rodaient autour de la banque d’affaires américaine dans l’espoir d’y recruter des avocats de calibre et de les replacer ailleurs.
« C’est la folie », a même admis un recruteur, qui a requis l’anonymat.
Rappelons-le, dans un geste spectaculaire, JP Morgan, avec l’aide de la Réserve fédérale, a acquis Bear Stearns pour 2$ l’action, offre qui a toutefois été quintuplé cette semaine.
Or, plusieurs observateurs estiment que JP Morgan n’aura pas besoin d’autant d’avocats, une fois la transaction conclue. Le problème pour les recruteurs, c’est que les grands cabinets ne sont pas en ce moment en mode embauche, et que les autres banques sont elles aussi sous pression.
Ce ne sera donc pas facile de recaser tout ce monde.
Bear Stearns possède l’un des plus importants départements juridiques parmi les banques d’affaires, avec environ 475 employés, dont plus de 100 avocats.
La semaine dernière, le site the lawyer rapportait que plusieurs firmes de recrutement new-yorkaises rodaient autour de la banque d’affaires américaine dans l’espoir d’y recruter des avocats de calibre et de les replacer ailleurs.
« C’est la folie », a même admis un recruteur, qui a requis l’anonymat.
Rappelons-le, dans un geste spectaculaire, JP Morgan, avec l’aide de la Réserve fédérale, a acquis Bear Stearns pour 2$ l’action, offre qui a toutefois été quintuplé cette semaine.
Or, plusieurs observateurs estiment que JP Morgan n’aura pas besoin d’autant d’avocats, une fois la transaction conclue. Le problème pour les recruteurs, c’est que les grands cabinets ne sont pas en ce moment en mode embauche, et que les autres banques sont elles aussi sous pression.
Ce ne sera donc pas facile de recaser tout ce monde.
Bear Stearns possède l’un des plus importants départements juridiques parmi les banques d’affaires, avec environ 475 employés, dont plus de 100 avocats.
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