Secrétaires…particulières

Vous nous l’avez récemment prouvé sur le site en y allant de quelques commentaires.

Alors puisque cela vous intéresse tellement, nous sommes allés à la rencontre d’une spécialiste, avec en tête de bien comprendre les défis actuels de ces professionnelles qui sont à vos côtés chaque jour.

Danielle Montpetit, présidente et fondatrice du Groupe Montpetit Ressources Humaines recrute et place des secrétaires juridiques depuis 26 ans. Elle fait un calcule rapide.

« Cela représente au moins 20 000 assistantes, entre les permanentes et les temporaires ! »

A ce propos : adjointe, assistante ou secrétaire ? Mme Montpetit est claire, il s’agit du même métier, mais le terme a son importance.

« La fonction de secrétaire a changé en même temps que son titre a évolué. Jadis, une secrétaire « c’était une dactylo » qui ne devait pas rechigner à « préparer le café » ou à « porter les habits du patron chez le nettoyeur. »

Aujourd’hui, cela n’a plus rien à voir. L’autonomie des jeunes avocats et le développement des transcripteurs vocaux ont contribué à transformer la profession. Déjà, il y a quelques années, on se demandait si la profession allait disparaître avec la technologie.

« C’est tout le contraire qui s’est produit », dit Mme Montpetit.

Un métier qui a évolué

Les assistantes travaillent désormais pour plusieurs avocats. Elles sont polyvalentes. Elles doivent être parfaitement bilingues, excellentes en informatique, productives, faire un travail soigné et accumuler, par leur formation ou leur expérience, des connaissances juridiques. Quand une personne a toutes ces qualités, elle peut atteindre une rémunération de 55 000 - 60 000 $ pour 35 heures par semaine.

Est-ce qu’une telle « perle rare » est difficile à trouver ? La réponse est oui. D’une part, il y a une forte demande liée au départ des baby-boomers. D’autre part, le marché est en pénurie car les jeunes ont été poussés aux études et ont une image archaïque très négative de la profession. Alors les cabinets « s’arrachent correctement les perles rares ».

Une fois recrutée, Mme Montpetit est confiante sur les rapports entre les assistantes juridiques et les avocats.

« Les rapports sont de mieux en mieux, les ressources humaines jouent bien leur rôle. Vu la rareté des personnes, les ressources humaines ont compris qu’il fallait en prendre soin ».