Super Samet cherche (vieux) associés!
Julien Vailles
2017-11-02 15:00:00
Dans un monde idéal, il pourrait démarrer ce projet le 1er janvier prochain. Il axera son offre sur des services accessibles et abordables.
Et si le marché cherche généralement des jeunes, lui favorise au contraire les avocats plus âgés.
« Je suis jeune d’esprit, j’ai 20 ans, plaisante l’avocat, enthousiaste. Et présentement, il y a une place dans le marché pour les avocats d’un certain âge qui cherchent à faire du litige, surtout en défense », croit-il.
Cette décision s’explique par deux raisons : d’abord, justement le fait que les juristes seniors sont souvent délaissés par les grandes structures, et ensuite, l’expérience qui vient inévitablement avec une longue pratique. Notamment, on sait que certains grands cabinets imposent une limite d’âge au-delà de laquelle leurs avocats ne peuvent plus exercer.
L’idée n’est donc pas de monter une pratique à partir de zéro, mais bien de rassembler des avocats solo de tout style et de toutes origines qui ont déjà une clientèle. Plus précisément, il veut mettre sur pied un cabinet boutique dont les avocats travailleraient ensemble et seraient interdépendants : pas question de partager uniquement les dépenses.
Vous pratiquez seul, vous avez une clientèle et vous exercez en litige? Voilà exactement le genre de profil que recherche Me Samet.
« Le litige, c’est l’avenir ! »
Le litige, direz-vous, mais encore? « Tous les types de litige! déclare Super Samet. Je veux garder le style, la culture européenne, et non pas le montage "en silo" qu’on retrouve souvent ici », explique l’avocat. Dans ce contexte, les plaideurs en matière civile, commerciale, familiale et criminelle sont tous les bienvenus. Et plus spécialement, Me Samet a un faible pour ceux qui aiment agir en défense. C’est d’ailleurs son objectif de représenter principalement des défendeurs.
Présentement, Me Samet œuvre à titre de plaideur indépendant, au sein de Municonseil Avocats. Il avait quitté l’équipe de Colas Moreira Kazandjian Zikovsky (CMKZ) à la fin de l’été 2017, où il était l’un des seuls plaideurs, pour rejoindre une équipe qui parlait « le même langage » que lui.
« Le litige, c’est l’avenir, croit l’avocat. Pensez-y, tout le reste sera informatisé un jour. Alors voici une belle occasion! » conclut-il.