La belle-soeur de Rozon est l’une des Courageuses
Martine Turenne
2018-09-11 14:25:00
Martine Roy, alors la sœur de la femme de l’ex-patron de Juste pour rire, dit avoir été violée sur son lieu de travail, au Cabaret du Musée Juste pour rire où elle était directrice adjointe, dans le milieu des années 1990.
Elle a raconté sur les ondes du 98,5 que Gilbert Rozon l’a amenée dans une loge où il l’a violée.
«Il m’accote sur le comptoir. Il descend mes culottes et carrément il m’agresse. Et moi, j’ai figé, j’ai complètement figé, parce que je [ne] pouvais pas croire ce qui se passait», a dit la présumée victime.
Martine Roy a mentionné que cette agression l’a tellement traumatisé qu’elle est partie du Québec pour vivre ailleurs par la suite.
Elle a finalement porté plainte à la police en décembre dernier lorsque d’autres femmes sont allées de l’avant pour dénoncer Gilbert Rozon.
L’action collective contre Gilbert Rozon, menée par le groupe appelé Les Courageuses, a été autorisé en mai par le juge Donald Bisson de la Cour supérieure du Québec. Les Courageuses sont représentées par la comédienne Patricia Tulasne.
En août, après plusieurs revers, l’ex-patron du Festival Juste pour rire a été autorisé à en appeler de l’action collective intentée contre lui.
Les avocats de Kugler Kandestin, Robert Kugler, Pierre Boivin et Olivera Pajani, et ceux de Trudel Johnston Lespérance, Bruce Johnston et Gabrielle Gagné, agissent pour les Courageuses.
De son côté, M. Rozon est représenté par Mes Raymond Doray, Jonathan Lacoste-Jobin et Myriam Brixi, de Lavery.
Lenteur dénoncée
Martine Roy a déploré sur les ondes du 98,5 la lenteur de l’enquête policière. Aucune accusation n’a été déposée contre son présumé agresseur.
De France, le fondateur de Juste pour rire a réfuté ces allégations, rapporte Le Journal de Montréal. «Je nie catégoriquement ces nouvelles allégations, tout comme les autres qui ont été faites à mon sujet durant les derniers mois. J’ai l’intention de me défendre et espère que le système de justice, auquel je crois et avec lequel je suis prêt à collaborer, fera la lumière sur ces accusations sans aucun fondement», a-t-il dit au 98,5 FM.
Volander
il y a 6 ans«Martine Roy, alors la sœur de la femme de l’ex-patron de Juste pour rire, dit avoir été violée sur son lieu de travail, au Cabaret du Musée Juste pour rire où elle était directrice adjointe, dans le milieu des années 1990. Elle a raconté sur les ondes du 98,5 que Gilbert Rozon l’a amenée dans une loge où il l’a violée.» {...} «Martine Roy a mentionné que cette agression l’a tellement traumatisé qu’elle est partie du Québec pour vivre ailleurs par la suite.»
Sarcasme: De France, Gilbert Rozon a répondu à cette accusation en déclarant que : « C'était Juste pour rire... »
Anonyme
il y a 6 ans"Martine Roy a déploré sur les ondes du 98,5 la lenteur de l’enquête policière. Aucune accusation n’a été déposée contre son présumé agresseur."
C'est bien commode de déposer des accusations plus de 20 ans après les évènements, et bonne chance à M. Rozon pour trouver des témoins pour toute défense d'alibi qu'il aurait pu souhaiter invoquer en sa défense, toute preuve corroborative de sa version des faits, ou même toute crédibilité relativement à son propre témoignage.
Bien hâte de voir ça en contre-interrogatoire lorsqu'il se fera demander ce qu'il avait mangé pour déjeuner, ou son horaire de la journée lors des évènements au milieu des années 1990.
C'est déjà difficile de comprendre ce qu'il est possible d'enquêter quelques decennies suite aux évènements, qui ne laissent par ailleurs aucune séquelle/élément de preuve matériel permanent (emphase sur "matériel permanent" avant d'être attaqué de tous côté par les féministes enragées), mais se plaindre de la lenteur de porter des accusations quand le dossier du DPCP doit se résumer à un seul témoignage de la présumée victime et une possible tentative de preuve de comportements similaires si des condamnations sont prononcées à l'encontre de l'accusé, c'est assez osé, pour n'en dire plus.
Notons également que dans cet article (et j'espère que la version de la plaignante est plus étoffée), il n'est indiqué que ce qui suit quant au comportement de la présumée victime :
"«Il m’accote sur le comptoir. Il descend mes culottes et carrément il m’agresse. Et moi, j’ai figé, j’ai complètement figé, parce que je ne pouvais pas croire ce qui se passait», a dit la présumée victime."
Good job. Grâce aux bons vieux développements en matière criminelle hérités de l'Honorable juge l'Heureux-Dubé, même sans "non", sans résistance, sans aucun signe avant-coureur ni exprimé verbalement d'absence de consentement, simplement un silence, et sans la preuve explicite d'un "oui", nous sommes en présence d'un acte criminel.
Nous ne réécrirons pas l'histoire, mais notons simplement qu'une telle définition du crime rend la quasi-totalité des adultes de ce monde (tant hommes que femmes, soit dit en passant) des agresseurs sexuels si leur compagne/compagnon n'a pas explicitement (et verbalement si on en croit certains courants politiques) consenti aux rapports sexuels, uniquement si dans sa tête, il/elle n'aimait pas le tout à 100%.
Il faut croire qu'on en apprend tous les jours, car il semble que je devrais accuser mon ex et quelques filles d'agression sexuelle. Je vais peut-être attendre quelques décennies avant de faire ma sortie, histoire de voir comment elles s'en sortent.
SBS
il y a 6 ansSi vous êtes convaincu d'avoir été victime d'une agression sexuelle de la part de votre ex ou d'autres filles alors pourquoi attendre?
Anonyme
il y a 6 ans"bonne chance à M. Rozon pour trouver des témoins pour toute défense d'alibi"
http://www.tvanouvelles.ca/2018/09/11/il-evite-50-ans-de-prison-grace-a-un-chien
Me Redoute
il y a 6 ansL'appellation Courageuse pour une femme qui se fait violer en 1990 et qui sort du placard, à la radio, pour dénoncer le gros porc seulement en 2018 est une imposture. Où est-elle déménagée pour ne pas avoir accès à un poste de police? Pourquoi ne pas l'avoir dénoncé en 1990? Ce n'est pas par peur de perdre son emploi car en déménageant à l'étranger, elle a nécessairement trouvé un autre emploi.
Alors, courageuse???
Zoro
il y a 6 ansIl ne s'agit pas d'un viol selon se description des événements. Sauf peut-être dans sa tête. 20 ans plus tard. À crier avec la meute de loups mondiale.
Quand toute cette hystérie collective issue d'Harvey Weinstein sera dégonflée, on se rendra probablement compte qu'une bonne partie de ces accusations n'étaient que ça. Des accusations. Sans fondement autres que jalousie, perte de mémoire, révisionisme, rancœur, etc.
Me Question
il y a 6 ansVous savez c'est qui la plus courageuse dans tout cela: c'est la femme de Gilbert Rozon. Ça doit être dégoutant de coucher avec un mari dont le pinceau a trempé dans tous les pots de peinture!!!
Anonyme
il y a 6 ansC'est facile de juger une personne qui dénonce seulement 20 ans plus tard et de dire qu'elle aurait dû le faire dans les années 1990 si c'était réel quand on n'a jamais vécu une telle agression...