Survivre aux cinq premières années en pratique
éric Martel
2018-11-19 14:40:00
Me Molly Krishtalka, membre du comité des Jeunes juristes organisant cette conférence qui aura lieu le 29 novembre dans les bureaux de Norton Rose Fulbright à Montréal, explique que cette formation pourrait convaincre certaines personnes de ne pas baisser les bras.
« Bien sûr, ce n’est qu’une façon de parler, mais beaucoup de jeunes avocats quittent l’industrie entre leur troisième et cinquième année. C’est ce qu’on souhaite éviter. »
Cette avocate qui en est à sa quatrième année de pratique chez Dentons insiste sur le fait que plusieurs inquiétudes propres à chaque individu seront adressées lors de ce cocktail conférence.
« Nous voulions trouver des intervenants qui nous permettront de couvrir la question sous tous ses angles et je crois que nous avons réussi. »
Des sacrifices importants
Le panel présenté sera composé de trois experts issus de milieux différents: Me Mathieu Bouchard, conseiller principal au Cabinet du Premier ministre du Canada, Me Dyna Bousmia, directrice nationale des réclamations SST chez Garda World et Me Maxime Hébrard, procureur au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Chevronné, ce dernier estime que son bagage d’expérience lui permettra d’en apprendre beaucoup aux avocats et notaires présents.
« Les cinq premières années en droit sont les plus difficiles. Il faut faire ses preuves, se positionner sur le marché et bâtir sa réputation », estime Me Hébrard.
Cet engagement entraîne une série de sacrifices importants qui ne sont pas toujours bien gérés aux yeux du procureur.
« Se concentrer uniquement sur le travail au point d’en oublier ses proches et sa vie personnelle est un réel danger dans le milieu. »
La formation qui vise les apprentis avocats ou notaires s’adresse à tous les apprentis du milieu du droit qui cherchent à comprendre s’ils sont dans le bon domaine professionnel, selon Me Molly Krishtalka.
« Ce n’est pas facile de trouver des mentors dans notre milieu, surtout en tant que femme. Il y a aussi la conciliation travail/famille qui n’est pas de tout repos, de même qu’être en symbiose avec les valeurs de son cabinet. »
DSG
il y a 5 ansTrust your instincts and get out while you're still young. It doesn't get better. Instead, the misery takes on different forms of misery, that's all. You can start over and rebuild your life. Don't end up like so many of us who are so buried in responsibilities that we can't get out even if we had the guts to do so. Besides, we are too old to go back to trade school. You don't see many middle aged people in beautician school. Remember how people made mean jokes about that poor woman from last week who became a paralegal.
Law for the rich
il y a 5 ansI concur !!!
LL
il y a 5 ansJe concur aussi.
Me Butt
il y a 5 ansDSG, people don't realize just how sensitive you really are. I hope that sweet lady will find it in her heart to send you a thank you card.
Aanonyme
il y a 5 ans“Meanwhile, most people who think they are practicing law are actually making binders, and my guess is that most people who think they are doing whatever important thing they are doing are making binders. The binders from law firms go to a locker in a warehouse in a parking lot in an office park off an exit of a turnpike off a highway off an interstate in New Jersey, never to be looked at again. No one ever read them in the first place. But some client was billed for the hourly work.”
[http://nymag.com/thecut/2013/01/elizabeth-wurtzel-on-self-help.html]