Pierre Karl Péladeau poursuit La Presse et Hugo Dumas pour 500 000 $
Radio -canada
2019-07-26 16:40:00
La requête s’articule autour d’un article du quotidien, intitulé « Qui obtiendra la garde légale de'' Star académie''? » et mis en ligne sur LaPresse.ca le 27 juin dernier.
M. Péladeau est représenté par Mes Richard Vachon et Érika Normand-Couture, de Woods.
Pour M. Péladeau, cet article « contient des diffamations fausses et dénote un manque d’objectivité flagrant » envers lui.
Pierre Karl Péladeau reproche à l’auteur de l’article, le journaliste culturel Hugo Dumas, « des insinuations fausses » lorsqu'il affirme que l’animatrice Julie Snyder avait été « congédiée en novembre 2016 ». Or, dit M. Péladeau, « TVA n’a pas congédié Snyder en novembre 2016, mais a plutôt annoncé le 4 novembre 2016 la fin de l’émission ''Le banquier'' que Julie Snyder animait, pour des considérations économiques ».
De l’avis de M. Péladeau, l’auteur de l’article insinue que le patron de Québecor « aurait eu un rôle à jouer dans le soi-disant congédiement de Snyder en référant malicieusement à TVA comme ‘’la chaîne appartenant à Pierre Karl Péladeau, ancien conjoint de Julie Snyder’’ ».
L’article, dit-il, se veut « un point culminant de salissage s’étirant sur plusieurs années ».
Le patron de Québecor explique aussi que la concurrence « n’autorise personne à attaquer gratuitement qui que ce soit de manière aussi perverse et malveillante. Que ces attaques me visent est une chose, qu’elles visent mes enfants en est une autre ».
Expliquant les raisons de cette poursuite sur son compte Facebook, M. Péladeau ajoute que ces attaques dans La Presse ont eu lieu « avec l’assentiment de sa direction souvent convertie en père fouettard et fausse détentrice de l’éthique et de la morale ».
«Je me dois de m'adresser aux tribunaux du Québec pour que soient sanctionnées ces opérations de dénigrement », explique Pierre Karl Péladeau, PDG de Québecor
En réponse aux critiques dont il pourrait faire l’objet en intentant cette poursuite, M. Péladeau écrit : « Je m’en doute bien, d’aucuns m’accuseront de vouloir restreindre la liberté d’expression ou d’attaquer la capacité de chroniqueurs et de journalistes à faire correctement leur travail. Je ne serais pas surpris de voir les grands défenseurs de la bien-pensance, à l’image des trolls qui me suivent, se déchaîner ou dépasser les limites du rationnel ».
La poursuite en dommages au nom de Pierre Karl Péladeau a été déposée en Cour supérieure du Québec.