Bye Ménard Martin, bonjour MedLégal!
Mathieu Galarneau
2019-10-16 15:00:00
Droit-inc: Qu'est-ce qui vous a amené à former MedLégal?
Jean-François Leroux : Essentiellement, on avait des ambitions communes d'entrepreneuriat. Dans mon cas, ça faisait 17 ans que j'étais chez Ménard Martin. Il arrive un moment où on se questionne sur où on est rendu dans notre carrière et où on cherche à aller.
On veut pratiquer le droit à notre façon, avec notre couleur, dans le domaine assez particulier de la responsabilité médicale.
Vous dites que vous voulez faire les choses à votre manière. En quoi ça consiste au juste?
La pratique du droit en responsabilité médicale en est une qui est particulièrement émotive. Les gens qui viennent nous voir ont d'abord et avant tout un problème de santé. Dans nos dossiers avec nos clients, on a une approche humaine.
Beaucoup de gens s'inscrivent en droit pour essayer d'aider la veuve et l'orphelin, c'est cliché, mais c'est un idéal qui nous unit chez MedLégal. Notre mission sociale est d'aider les gens à se renseigner sur leurs droits. Pour y arriver, on donne des conférences, on fait des retours d'appel sans frais avec des clients, et à travers notre plateforme web qui sera en ligne sous peu.
Qu'est-ce qui va être différent de votre pratique en tant que MedLégal comparativement à ce que vous faisiez chez Ménard Martin?
On n'a pas la prétention de réinventer la roue. Ça reste une pratique spécialisée en droit de la santé et responsabilité médicale. Mais nous souhaitons optimiser les processus pour arriver à rendre des services au plus bas coût possible. Cette préoccupation sur le plan de l'accessibilité est omniprésente dans ce qu'on fait. À titre d'exemple, on souhaite plafonner nos honoraires à chacune des étapes d'un dossier. C'est d'une importance fondamentale pour notre nouveau cabinet.
Qu'est-ce que votre parcours chez Ménard Martin vous a appris, particulièrement avec le fait de travailler avec Me Jean-Pierre Ménard, une sommité dans le domaine?
J'ai eu la chance et le privilège de travailler avec lui pendant 17 ans. Il est mon mentor. Je n'ai que de bons mots, et je sais que je n'en serais pas où j'en suis aujourd'hui sans son apport et l'expérience que j'ai pu obtenir à ses côtés.
Vous êtes au début de votre aventure dans MedLégal. Qu'est-ce que ça représente comme défi pour vous en termes d'administration et de mise en place de cette société?
Quand on vous parle d'ambition d'entrepreneuriat, c'est parce que c'est le genre de défi auquel on souhaitait être confrontés. Pour certains, ça peut les rebuter, nous, au contraire, on prend ça de façon extrêmement positive. Ça nous permet de parfaire nos connaissances et nos compétences dans les tâches administratives. Ce sont des choses auxquelles on n'était pas confrontés dans notre ancienne pratique, et tous les quatre, c'est ce qu'on avait le goût de vivre.
Mon père a été entrepreneur toute sa vie, il a eu un commerce d'informatique. Je l'ai vu grandir en tant que travailleur autonome, et c'est vraiment quelque chose qui m'habitait comme ambition et comme désir.
Quelles seront donc vos prochaines étapes de développement au cours de l'automne?
Il faut comprendre que tout ça a commencé très rapidement le 26 août dernier. Notre préoccupation à court terme maintenant, c'est de lancer la plateforme web le plus rapidement possible.
On compte sur vous pour tenir Droit-inc au courant des gros dossiers qui s'en viennent…
Hahaha! On avait l'habitude d'informer les lecteurs de Droit-inc auparavant, et il n'y a pas de raison que ça change! Nous allons certainement continuer de le faire de la même façon.