Le fabuleux destin d’Ishan Singh
Céline Gobert
2012-01-30 10:15:00
Ce qui le pousse à s’orienter vers le métier d’avocat, un « bon métier » dit-il, c’est une immense volonté d’apprendre et de comprendre le système juridique.
« Lorsque j’ai pris ma décision de m’orienter vers le droit, les circonstances étaient telles que je me retrouvais dans des situations où l’on avait toujours besoin d’un avocat, et, à mon tour, je voulais connaître le droit, apprendre le droit, pour être cette personne-là, qui a les renseignements, qui peut répondre aux gens », explique-t-il.
C’est ainsi qu’il se retrouve sur le campus de McGill, président de l’Association du droit des affaires de McGill, président du Comité judiciaire de l’Association étudiante, futur diplômé en droit civil et en common law.
Après avoir assisté à quelques conférences au tout début de sa première année de droit, c’est l’évidence : il veut se spécialiser dans la fiscalité.
« C’est vrai que plusieurs prennent peur rien qu’à entendre le nom, plaisante-t-il, mais je trouve que c’est un domaine qui représente un challenge en quelque sorte, et j’aime cet aspect là »
Un indien dans la ville
S’ensuit un stage chez Gowlings, deux étés sur le terrain qui le convainquent de rester. Il est l'un des premiers avocats Sikh à se voir embaucher par un cabinet montréalais.
Son background atypique a-t-il été un obstacle lors de la course aux stages à McGill ? Pas plus que pour un autre.
« Ça dépend du cabinet. Il y a des cabinets qui ont été beaucoup plus ouverts à mon background si l’on peut dire, je pense que c’est normal, c’est comme pour toutes les personnes qui passent par la course aux stages, certains se montrent plus intéressés, certains le sont moins, ça fait partie de la vie »
Pour cette nouvelle année, il s’est lancé un défi : continuer à s’améliorer dans son domaine de pratique.
« Le but pour moi en 2012, ce serait de devenir un meilleur fiscaliste et de continuer à apprendre à ce niveau-là », confie-t-il.