Proces Delisle
L'appel de l'ex-juge Delisle sera entendu en 2013
Agence Qmi
2012-11-12 15:01:00
C’est ce qu’a annoncé le juge Nicholas Kasirer de la Cour d’appel.
Il a proposé aux avocats les dates du 21 janvier, du 25 février ou du 25 mars et après discussions avec eux, le juge a pris la décision en délibéré.
Il devrait faire connaître rapidement la date à laquelle l’ancien magistrat pourra plaider sa cause devant pour réclamer un acquittement ou un nouveau procès.
L’avocat de la défense, Me Jacques Larochelle souhaite être entendu le plus rapidement possible puisque son client est détenu, tandis que l’avocat de la Couronne, Me Steve Magnan, veut davantage de temps pour se préparer.
Douze jurés ont reconnu coupable l’ancien juge, le 14 juin dernier, du meurtre prémédité de sa femme Marie-Nicole Rainville, morte d'une balle dans la tête, le 12 novembre 2009.
Dans son mémoire d’appel déposé cet automne, l’avocat du septuagénaire soutient que le verdict rendu à son endroit est «déraisonnable» et que la preuve ne démontre pas hors de tout doute raisonnable sa culpabilité ni la préméditation.
Me Larochelle soutient également que le juge Claude Gagnon n’a pas donné de directives claires au jury sur la façon d’apprécier la volumineuse preuve balistique et que la plaidoirie de Me Magnan comportait de nombreuses et graves erreurs de droit.
Il devrait faire connaître rapidement la date à laquelle l’ancien magistrat pourra plaider sa cause devant pour réclamer un acquittement ou un nouveau procès.
L’avocat de la défense, Me Jacques Larochelle souhaite être entendu le plus rapidement possible puisque son client est détenu, tandis que l’avocat de la Couronne, Me Steve Magnan, veut davantage de temps pour se préparer.
Douze jurés ont reconnu coupable l’ancien juge, le 14 juin dernier, du meurtre prémédité de sa femme Marie-Nicole Rainville, morte d'une balle dans la tête, le 12 novembre 2009.
Dans son mémoire d’appel déposé cet automne, l’avocat du septuagénaire soutient que le verdict rendu à son endroit est «déraisonnable» et que la preuve ne démontre pas hors de tout doute raisonnable sa culpabilité ni la préméditation.
Me Larochelle soutient également que le juge Claude Gagnon n’a pas donné de directives claires au jury sur la façon d’apprécier la volumineuse preuve balistique et que la plaidoirie de Me Magnan comportait de nombreuses et graves erreurs de droit.
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