Les notes de Bellemare à la loupe
La Presse Canadienne
2010-09-14 10:16:00
M. Bellemare sera convoqué jeudi, afin de répondre exclusivement aux questions relatives à ses notes manuscrites.
Lors de son témoignage, à la fin août, M. Bellemare avait déclaré que les seules notes qu'il a conservées, relatives à ses allégations de trafic d'influence, avaient été rédigées après sa démission.
L'ex-ministre avait expliqué qu'il avait commencé à griffonner sur un carton le soir de son départ, en avril 2004, alors qu'il regardait un match de hockey à la télévision. Le document, un carton sur lequel se trouvent des notes manuscrites, avait été déposé devant la commission.
Le procureur chef Giuseppe Battista a exposé ces nouveaux développements mardi, à l'ouverture de l'audience de la commission présidée par Michel Bastarache, qui doit examiner les allégations de M. Bellemare.
Après avoir commencé lundi son témoignage, le sous-ministre à la Justice, Michel Bouchard, a poursuivi, mardi, en expliquant ses relations difficiles avec M. Bellemare, durant les six mois où il a travaillé avec lui, jusqu'à l'automne 2003.
M. Bouchard, qui a repris ses fonctions de sous-ministre en 2007, a évoqué avec émotion les circonstances qui l'ont mené à muter le frère d'un député péquiste à d'autres fonctions à la suite d'une demande du ministre.
Pierre Legendre, le frère de Richard Legendre, était directeur au cabinet de M. Bouchard, ce qui avait créé un inconfort pour M. Bellemare.
Des sanglots dans la voix, le sous-ministre a déclaré devant la commission qu'il s'était résolu à contrecoeur à muter son collaborateur, dont il estimait le travail et la loyauté.
"J'étais en colère mais vous savez, on est devant notre ministre alors on se contrôle, a-t-il dit. J'ai tenté d'apprécier comment je pouvais me débrouiller avec ça. On est des êtres humains. Je pensais qu'il pourrait revenir sur sa décision. Ça m'apparaissait assez injuste."
Louis Dionne, sous-ministre de 2003 à 2005, a commencé son témoignage. Il poursuivra mardi après-midi.
Bob le bricoleur
il y a 14 ansTant qu'à perdre autant de temps, va-t-on pouvoir savoir la sorte de pizza qu'il mangeait? Je pense qu'elle était pas mal épicée...
Dire qu'avec le budget de la Commission, on aurait pu:
a) acheter de la pizza pour tous les québécois;
b) payer le salaire des juges qu'il manque pour accélérer les rôles de la Cour;
c) produire une émission de télévision québécoise beaucoup plus intéressante que la diffusion de la Commission Bastarache;
d) financer une bonne partie de la prochaine campagne électorale du PLQ.
Quel est votre choix?
Anonyme
il y a 14 ansSi l'expertise ne révélait aucune «anomalie», ferait-on témoigner Me Bellemarre à nouveau ?
Autre question: l'implication de Me Bernard Cliche au dossier de la réforme du Tribunal administratif et sa présence à une réunion au cabinet du ministre avec M. Franco Fava a été évoquée hier. Me Cliche, témoin potentiel, étant un associé des avocats du cabinet représentant le Conseil de la magistrature, pourquoi Me Bellemarre n'a-t-il pas soulevé leur inhabileté ? Après tout, il s'agit d'une proximité plus grande que le fait d'être conseil d'un cabinet ayant des contrats gouvernementaux.
Anonyme
il y a 14 ansDu lait, des oeufs, du jus Tropicana, ...