Des étudiants en droit participent à un procès fictif

Delphine Jung
2017-07-12 10:15:00

L’affaire fictive a porté sur un accident impliquant une voiture autonome, guidée par des bornes électromagnétiques, qui a quitté sa trajectoire et percuté un lampadaire. Le préjudice s’élève à plus de 58 000 euros (88 200 $). Nous sommes en 2030 et on se demande qui est responsable et qui doit payer.
Les étudiants, qui avaient même remis une toge pour l’occasion, ont rappelé des jurisprudences bien réelles mais ce sont également demandés s’il ne fallait pas envisager des « risques de nature immatérielle, plus abstraits, comme des signaux, des informations dématérialisées ».
Le procès, qui s’est tenue dans une salle du tribunal administratif de la ville, avait une valeur pédagogique qui avait pour but de « passer de l’amphithéâtre à la salle d’audience, en demandant aux étudiants de travailler sur un droit qui n’existe pas encore, pour qu’ils comprennent que le droit est créatif, en perpétuelle construction », a expliqué Marjolaine Monot-Fouletier, maître de conférences à l’UCLy.
Pour visualiser le procès fictif, vous pouvez cliquez ici.
DSG
il y a 7 ansI was looking forward to making some jokes about moot courts (I think they're stupid) but after reading the article I have nothing to work with. The article doesn't say anything. There's nothing there. It's like reporting on an election as follows: "Some country had an election and some guy won. These elections are held to choose a leader who will form the government. After the election, the guy who won will form the government. During the campaign, the candidates wore suits and argued that they were the best person to lead."