Comment rédiger une bio payante
Céline Gobert
2015-09-22 15:00:00
En effet, selon lui, les juristes débutent typiquement leur lecture sur la « page d’accueil », ils y lisent tout le contenu, cliquent sur le lien « champs de pratique », puis y lisent tout le contenu. Ensuite, ils recommencent.
Vos clients utilisent-ils vos sites web de la même façon ? La réponse est simple : non.
Ils peuvent, tout comme vous, commencer par la page d’accueil, mais les similarités d’utilisation s’arrêtent ici. Les clients ne lisent pas la moindre ligne de contenu, explique-t-il, ils parcourent furtivement l’information disponible jusqu’à trouver ce qu’ils veulent.
Les gens visitent votre site web pour deux raisons : D’abord, rappelez vous que, quelles que soient les motivations de leur recherche, vos futurs clients cherchent quelque chose de « spécifique ». Ensuite et surtout, ils veulent valider votre identité, être sûrs que vous existez vraiment.
Imaginez une seconde à quel point rencontrer un avocat peut être effrayant pour le commun des mortels. Ce futur client, avant de vous rencontrer en personne, a d’abord besoin de vous voir en ligne, et de trouver tout ce qu’il peut sur vous avant de décrocher son téléphone, envoyer un courriel ou remplir un formulaire. Même chose pour un potentiel associé ou recruteur : les deux sont en quête d’information avant de conclure des affaires. En une phrase : vous êtes étudié, afin peut-être, par la suite, être validé.
Et devinez quoi ? Ce processus de validation commence dès la lecture de votre biographie.
Quelles informations doivent figurer sur votre bio ? En fait, la plupart des avocats livrent beaucoup de données mais très peu d’informations pertinentes à leurs clients potentiels. Il se peut bien qu’à l’instar de 99% des avocats, votre bio soit une liste de crédits académiques et d’affiliations professionnelles. Peut-être même y avez-vous greffé quelques mentions sur des dossiers que vous avez gagnés ou encore les noms de vos plus gros clients. les plus notables ? Erreur !
Les chiffres et les faits entrent dans une catégorie de « non pertinence »: ce sont des données, pas de l’information. L’information, c’est ce qui va accompagner le futur client, ce qui va lui livrer le bon message de confiance et d’autorité. Ce qu’une bio d’avocat ne contient jamais finalement, c’est …. (roulement de tambour)... des informations sur l’être humain que vous êtes ! Celui avec qui votre client - oui, celui qui parcoure votre bio en ce moment même - veut travailler.
Laissez leur la possibilité de comprendre qui vous êtes, et ce qui vous a mené où vous êtes. Pour établir des connexions : humanisez votre bio. Exemples : dites pourquoi votre domaine de pratique vous passionne, parlez de votre famille.
Et sachez qu’il n’y a rien de plus cliché que d’écrire : « Nous vous offrons de grands services à de petits coûts », ou encore « assez grand pour la qualité, mais assez petit pour la proximité » !
Mettez votre bio à jour sur l’ensemble de vos plateformes : Et pas seulement sur le site officiel de votre cabinet !
Le client doit pouvoir lire votre bio sur LinkedIn, Facebook, Google+, Twitter, absolument partout. « Googlez » votre nom et regardez les résultats.
Votre bio, à ce stade-ci, doit être pertinente, humaine, unique, et … partout !