Entretien d’embauche: les erreurs capitales
Marie Pâris
2014-10-16 11:15:00
Add-Vodka fait donc un petit rappel des sept erreurs à éviter à tout prix lors d’une rencontre avec un employeur potentiel...
Être habillé de façon inappropriée : La tenue joue pour beaucoup sur la première impression donnée au recruteur, qui influe ensuite sur le reste de l’entrevue. Comme c’est la première chose que l’on remarquera, il FAUT soigner son apparence. Pas question de la jouer tape-à-l’oeil, on préfère les vêtements sobres et professionnels. Et attention aux détails : chemise pas repassée, veste mal boutonnée, cravate de travers, ce sont des petites choses qui ont toute leur importance lors de cette première rencontre primordiale.
Ne pas être assez préparé : S’il y a des devoirs à faire avant un entretien, c’est de réfléchir aux réponses à donner aux questions classiques – voire idiotes - que les recruteurs posent souvent en entretien. Quelles sont vos faiblesses, vos points forts, décrivez-vous en quelques mots… Ça paraît facile, mais c’est le genre de questions auxquelles on peut vite répondre des bêtises en allant trop vite, ou qui occasionnent des blancs.
Mentir : Bilingue en allemand, capable de coder ou titulaire d’un diplôme étranger : stop aux exagérations, mensonges ou même omissions ! Même s’il est toujours tentant d’allonger un peu son CV en ajoutant une qualification ou en en effaçant un redoublement, le recruteur pourra vite se rendre compte des mensonges et vous déstabiliser avec quelques questions précises. Votre crédibilité sera alors à 0 et n’oubliez pas, le milieu juridique est un petit monde, tout se sait !
Être trop négatif : Que ce soit pour l’entreprise, le monde du travail en général, la positive attitude, c’est important. Personne n’a envie de recruter un candidat pessimiste. Sans abuser de fleurs et petits oiseaux, il faut tenter de véhiculer une image optimiste de l’avenir et de ses ambitions. Et surtout : ne pas parler en mal de son ancien employeur et des entreprises dans lesquelles on a pu travailler avant. Même si on est parti pour de très bonnes raisons.
Négocier le salaire : On ne travaille pas juste au nom de la vocation, mais aussi pour la paye. La première entrevue n’est cependant pas forcément le meilleur moment pour aborder le sujet de l’argent et négocier le montant de votre salaire - à moins que ce ne soit le recruteur qui aborde le sujet. L’entretien sert d’abord à prouver que vous êtes le candidat idéal pour le poste. D’autant qu’en général, c’est avec le responsable des ressources humaines que se gère la question financière.
Arriver en retard : Même si votre voiture ne démarre pas, il faut être à l’heure. Pour cela, vérifiez l’itinéraire avant de partir et prévoyez une marge. Avec le métro, un « accident sur la voie » ou une « utilisation inopinée du frein d’urgence » est si vite arrivé… Si VRAIMENT un cas de force majeure vous empêche d’être au rendez-vous, assurez-vous de prévenir le recruteur avant l’heure fixée en lui expliquant la raison brièvement.
Être trop relax : Même si le recruteur reçoit dans un cadre un peu informel - dans un café, ça peut arriver -, vous tutoie d’emblée et pose des questions plus ou moins reliées au cadre du travail, attention à ne pas se laisser aller à être « trop » détendu et à lui parler comme à votre voisin de pallier. Il veut simplement voir si votre personnalité s’adapterait bien à l’équipe, mais n’a pas pour autant envie de vous inviter prendre une bière après la rencontre.