Entamer sa carrière de conseillère juridique
Emilie Laperrière
2022-07-04 14:15:00
L’écart salarial persiste aussi toujours. Par exemple, les femmes juristes d'entreprise gagnent en moyenne 19 000 $ de moins que leurs homologues masculins, selon l’Association du Barreau canadien.
Devant ce constat, Dilitrust, une entreprise spécialisée dans les solutions de gouvernance, présente dans un guide sept conseils pour aider les nouvelles conseillères juridiques en entreprise, ''Tips for Women Lawyers Joining In-House Legal Departments''.
Surmonter le syndrome de l’imposteur
Selon une enquête de KPMG, 75 % des femmes cadres, toutes industries confondues, ont souffert un jour du syndrome de l'imposteur.
Pour le surmonter, il faut apprendre à reconnaître les signes avant que le doute s’installe. L’échec notamment doit être vu comme une façon de corriger le tir et d’acquérir de nouvelles compétences.
Il y a plus: attribuer ses succès à la chance, minimiser ses réalisations, ou craindre d'être « démasquée » si votre travail est reconnu sont quelques-uns des signes avant-coureurs du syndrome de l’imposteur qu’il faut mettre au pas.
Faire ses devoirs
Le savoir s’avère la meilleure arme pour briller dans un nouveau poste. Connaître la structure et le fonctionnement de l’entreprise sur le bout de ses doigts avant même d’entrer en fonction permet de s’assurer le respect de ses collègues et réduit le risque d’être mis de côté.
Trouver un mentor
Pour briser le sentiment d’isolement ou d’incertitude dans son nouveau rôle de conseillère juridique, le meilleur remède est de parler à quelqu'un qui a déjà été dans ses souliers.
Réseauter
Même les plus introverties ont avantage à accepter les invitations en dehors du bureau. Le réseautage aide non seulement à développer les compétences professionnelles, il peut aussi mener à des possibilités d'avancement. Il permet également aux conseillères juridiques de trouver des alliés masculins qui feront la promotion de leurs réalisations.
Cultiver l’ambition
Monter les échelons se planifie. Les avocates doivent reconnaître ce qu’elles apportent à l’entreprise et poser les bases de leur ascension rapidement. Nul besoin de modeler leur modèle de gestion sur celui des hommes : les leaders sont aujourd’hui encouragées à gouverner à leur façon.
Mettre des limites
Les avocates doivent garder du temps pour les pauses et les vacances dans leur horaire et pouvoir dire « non » quand elles en ont besoin. Si demander ce genre de concessions était auparavant considéré comme une faiblesse, les organisations reconnaissent maintenant le bienfait du repos sur la santé mentale.
Se faire entendre
Le manque de confiance nuit au cheminement des conseillères juridiques en entreprise. Pour faire leur place, elles doivent participer à des réunions, animer des discussions, poser des questions ou négocier pour obtenir ce qu’elles veulent. C’est ainsi qu’elles font entendre leur voix.