Avocat et propriétaire d’un bar!

Daphnée Hacker-B.
2015-06-12 15:00:00

C’est qu’il est occupé : copropriétaire de cinq compagnies différentes, l’avocat possède aussi son propre cabinet, Corposult, et trouve en plus le temps d’organiser chaque année une série de concours culinaires, dont la semaine de la Poutine et du Burger, durant lesquelles les restaurants concoctent un plat de compétition qui est évalué par le public. « Pour plusieurs restaurants, ça représente la deuxième semaine la plus payante de l’année après celle de la Formule 1! » lance-t-il.
C’est l’idée de participer au rayonnement de sa ville qui motive le jeune avocat à investir autant d’énergie dans ce type de projet. « J’adore aussi le fait d’être plongé dans des univers complètement différents, de la consultation juridique à la dégustation de poutine ! », confie-t-il, assis confortablement sur un banc au look « vintage ».
Pointant du doigt le studio de radio qui trône au milieu du bar, il explique que la Maison Sociale se veut un lieu à vocation multiple. « C’est à la fois un café, un restaurant, un bar et un club social. On veut créer un endroit rassembleur pour la communauté », explique le juriste. Différentes activités sont à venir, telles que des ateliers et dégustations de cocktails, des ateliers de sommellerie, ou des émissions de radio en direct pour faire découvrir des artistes d’ici.
L’âme entrepreneuriale

« C’est là que j’ai compris que mon travail d’entrepreneur pouvait parfaitement s’arrimer à celui de juriste. Quelques années plus tard, j’ai lancé mon cabinet. J’accompagne des entreprises à divers stades de croissance, surtout dans le secteur technologique, du détail et de la restauration », explique-t-il. Une avocate formée en France, Alice Boivinet, qui avait fait l’objet d’un reportage de Droit-inc, est d’ailleurs sa première employée.
Le fait d’être lui-même entrepreneur l’aide à conseiller ses clients. « En tant que juriste, je veux toujours minimiser le risque, en tant qu’homme d’affaires, je suis souvent prêt à en prendre. Tout est une question d’équilibre », relate-t-il. Voilà donc la philosophie qui lui permet de conseiller ses clients, selon leurs objectifs et la nature de l’entreprise.
De nouveaux évènements gourmands

Le succès de ces festivals a été contagieux et s’est répandu dans plusieurs villes, souligne Me Rassam, de Sherbrooke à Toronto, jusqu’à Port-au-Prince, en Haïti.
L’organisation de tels événements n’est pas de tout repos, et peut même impliquer de passer quelques nuits blanches pour les préparatifs de dernière minute. « En plus du travail au cabinet, ça peut devenir très éprouvant. Mais j’aime tout ce que je fais ; je ne peux pas me plaindre », conclut-il.