Entrevues
FMC : Michel Brunet s’explique
Rene Lewandowski
2007-09-17 12:57:00
Deux semaines après l’onde de choc provoquée par le départ de l’associé-directeur Vitale Santoro pour Osler, les choses commencent peu à peu à se replacer au bureau montréalais de Fraser Milner Casgrain.
Le cabinet a déjà mis en place un comité de mise en candidatures pour se trouver un nouveau patron.
Mais à la suite des articles publiés sur ce site, le président de FMC, Michel Brunet, a tenu à clarifier certaines allégations. Droit-inc.com l’a rencontré la semaine dernière dans ses bureaux de Montréal.
Le cabinet a déjà mis en place un comité de mise en candidatures pour se trouver un nouveau patron.
Mais à la suite des articles publiés sur ce site, le président de FMC, Michel Brunet, a tenu à clarifier certaines allégations. Droit-inc.com l’a rencontré la semaine dernière dans ses bureaux de Montréal.
Droit-inc.com : Selon vous, Pourquoi Maître Santoro est parti?
Michel Brunet : Ce n’est pas à moi de vous le dire. Posez-lui la question, je suis certain qu’il vous répondra.
Droit-inc.com : Son départ vous a surpris?
Michel Brunet : Oui, mais je préfère laisser retomber un peu la poussière avant de livrer mes commentaires. Il faut que ça murisse dans ma tête. Cela dit, j’en ai déjà vu d’autres!
Droit-inc.com : Et au bureau, comment les gens ont réagi à son départ?
Michel Brunet : Il y a eu toutes sortes de réactions. Du simple haussement d’épaules à des émotions beaucoup plus vives.
Droit-inc.com : Compte tenu des circonstances, vous devez lui en vouloir et regretter d’avoir moussé sa candidature au poste d’associé-directeur…
Michel Brunet : Pas du tout. Vitale demeure un ami, et il était la meilleure personne à l’époque pour occuper ce poste. C’est un jeune homme débordant d’énergie et il voulait vivre cette expérience. J’ai fait sa promotion sans limite et ne regrette rien.
Droit-inc.com : Pourtant, beaucoup d’associés étaient contre cette candidature?
Michel Brunet : Je n’ai pas le pouvoir de nommer un associé-directeur; Vitale était la seule personne à se présenter et a été élu par acclamations. Et il est faux de dire que plusieurs associés m’ont exprimé leur avis à ce sujet. Mais vous savez, dans n’importe quel bureau, un associé-directeur ne fait jamais l’unanimité. Il faut faire des compromis.
Droit-inc.com : Certaines sources soutiennent que la promotion de Maître Santoro comme associé-directeur a divisé le bureau en cliques, et que l’atmosphère de travail s’est dégradée. Au point où d’autres associés se chercheraient du boulot ailleurs…
Michel Brunet : Le mouvement de « latéraux » entre cabinets concurrents a toujours existé dans notre industrie. Y-a-t-il des départs anticipés chez nous? C’est possible, mais franchement je n’en sais rien. Pour le reste, c’est tout à fait farfelu. La promotion de Vitale s’est déroulée dans l’harmonie. Il n’y a pas de cliques chez nous, ni de guerre de pouvoir entre qui que ce soit. Je ne connais pas vos sources, mais chose certaine, elles ne nous aiment pas ou nous en veulent pour des raisons que j’ignore!
Michel Brunet : Ce n’est pas à moi de vous le dire. Posez-lui la question, je suis certain qu’il vous répondra.
Droit-inc.com : Son départ vous a surpris?
Michel Brunet : Oui, mais je préfère laisser retomber un peu la poussière avant de livrer mes commentaires. Il faut que ça murisse dans ma tête. Cela dit, j’en ai déjà vu d’autres!
Droit-inc.com : Et au bureau, comment les gens ont réagi à son départ?
Michel Brunet : Il y a eu toutes sortes de réactions. Du simple haussement d’épaules à des émotions beaucoup plus vives.
Droit-inc.com : Compte tenu des circonstances, vous devez lui en vouloir et regretter d’avoir moussé sa candidature au poste d’associé-directeur…
Michel Brunet : Pas du tout. Vitale demeure un ami, et il était la meilleure personne à l’époque pour occuper ce poste. C’est un jeune homme débordant d’énergie et il voulait vivre cette expérience. J’ai fait sa promotion sans limite et ne regrette rien.
Droit-inc.com : Pourtant, beaucoup d’associés étaient contre cette candidature?
Michel Brunet : Je n’ai pas le pouvoir de nommer un associé-directeur; Vitale était la seule personne à se présenter et a été élu par acclamations. Et il est faux de dire que plusieurs associés m’ont exprimé leur avis à ce sujet. Mais vous savez, dans n’importe quel bureau, un associé-directeur ne fait jamais l’unanimité. Il faut faire des compromis.
Droit-inc.com : Certaines sources soutiennent que la promotion de Maître Santoro comme associé-directeur a divisé le bureau en cliques, et que l’atmosphère de travail s’est dégradée. Au point où d’autres associés se chercheraient du boulot ailleurs…
Michel Brunet : Le mouvement de « latéraux » entre cabinets concurrents a toujours existé dans notre industrie. Y-a-t-il des départs anticipés chez nous? C’est possible, mais franchement je n’en sais rien. Pour le reste, c’est tout à fait farfelu. La promotion de Vitale s’est déroulée dans l’harmonie. Il n’y a pas de cliques chez nous, ni de guerre de pouvoir entre qui que ce soit. Je ne connais pas vos sources, mais chose certaine, elles ne nous aiment pas ou nous en veulent pour des raisons que j’ignore!
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