Fusions et acquisitions

Classement mondial en fusions-acquisitions

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Emeline Magnier

2014-01-22 11:15:00

Quels sont les cabinets d'avocats qui ont participé au plus grand nombre de fusions acquisitions dans le mid-market en 2013? Les bureaux canadiens sont-ils en bonne position?
Les fusions-acquisitions totalisent 736 milliards de dollars
Les fusions-acquisitions totalisent 736 milliards de dollars
Thomson Reuters vient de publier le Mid-Market M&A Review pour 2013.

En additionnant les transactions d’un montant allant jusqu’à 500 millions de dollars américains, les fusions-acquisitions réalisées dans le monde pour l'année 2013 totalisent 736 milliards de dollars, ce qui équivaut à une baisse de 1% par rapport à l'année précédente.

Le continent américain représente 36,3% des transactions mondiales, soit 267,3 milliards de dollars. Aux États-Unis, le montant des fusions-acquisitions s'élève à 192,9 milliards, contre 34,6 milliards pour le Canada.

L'Europe pour sa part totalise 34,3% des transactions, pour un montant de 181 milliards de dollars. Elle devance cependant le continent américain quant au nombre de fusions-acquisitions avec 12 582 transactions, contre 11 661 pour l’Amérique.

Le secteur de l'immobilier occupe 20,6% de la valeur totale des transactions, suivi par l'industrie (12%) et le domaine de l'énergie (11,6%).

Et les plus occupés sont…

Quant aux cabinets d'avocats, si les Américains dominent le classement, les Canadiens ne sont toutefois pas en reste.

Jones Days et DLA Pipper LLP se partagent la première place du classement des cabinets ayant complété le plus grand nombre de transactions, avec 348 fusions-acquisitions, suivis par Baker&McKenzie (252 transactions).

Norton Rose Fulbright est le premier des cabinets d'avocats canadiens et occupe le 13e rang au niveau mondial, avec 138 transactions.

Gowling Lafleur Henderson est le deuxième bureau canadien et le 16e mondial (122 transactions). Viennent ensuite Stikeman Elliott, au 20e rang mondial (108 transactions), et Blake Cassels & Graydon, au 23e rang (101 transactions).

McCarthy Tétrault et Osler Hoskin & Harcourt ferment la marche et se partagent la 50e place du classement avec 54 fusions-acquisitions.

Parmi les bureaux qui ont opéré une nette progression dans le classement par rapport à 2012, Stikeman Elliott, qui était à la 32e place, est monté de 12 places, alors que McCarthy Tétrault a échangé son 70e rang contre le 50e cette année.

Par contre, Blake Cassels & Graydon, qui occupait la 14e place l'an passé, est descendu de 9 rangs, tandis que Gowlings reste à la même position.
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