Loblaw avale la pillule

Le géant canadien de l'alimentation Loblaw vient d'acquérir Shoppers Drug Mart, connu au Québec sous l'enseigne Pharmaprix.

Conclue le 28 mars dernier, le montant de la transaction est de 12,4 G$ versé en espèces et en actions.

Les deux grandes marques canadiennes entendent allier leurs forces complémentaires de premier détaillant de produits alimentaires et de principal détaillant de produits pharmaceutiques et de beauté au pays.

« Il s’agit d’une transaction historique qui permettra au plus important réseau d’épiceries du Canada de mieux affronter la concurrence sur le marché américain, qu’il s’agisse des nouveaux participants ou des concurrents actuels », affirme Me Rob Russell, associé chez Borden Ladner Gervais, cabinet retenu pour conseiller l'acquéreur Loblaw en matière de concurrence.

Il était entouré d'une équipe composée de Mes Denes Rothschild, Zirjan Derwa, Neil Morgan et Jonathan Asselstine.

Le cabinet Osler, Hoskin & Harcourt est intervenu au soutien des intérêts de Shoppers Drug Mart. Mes Clay Horner, Doug Bryce et Emmanuel Pressman, associés, et Donald Gilchrist se sont occupés des questions relatives aux droit corporatif; Mes Peter Glossop et Shuli Rodal de ce qui a trait au droit de la concurrence, Mes Firoz Ahmed, Dov Begun et Amanda Heale de l'aspect fiscal de la transaction, Mes Laura Fric et Mark Gelowitz du litige, et Me Richard Borins des services financiers.

Shoppers Drug Mart deviendra l'une des divisions de Loblaw et conservera ses enseignes, qui proposeront notamment des produits de marque maison de Loblaw, rapporte Radio Canada.

Des économies de 300 millions de dollars par an sont prévues grâce à des réductions de dépenses en marketing, technologies de l'information et dans les infrastructures, même si aucune fermeture de magasin n'est actuellement envisagée.

Loblaw paiera 33,18$ par action en plus de concéder 0,5965 de ses actions, ce qui représente une prime de 29% par rapport à la dernière valeur du titre de Shoppers .

La transaction devra être approuvée par les actionnaires de l’acheté lors d'une assemblée extraordinaire en septembre, la transaction pouvant alors être complétée d'ici six à sept mois.