White Birch perd une bataille
Agence Qmi
2013-08-01 13:15:00
Un nouveau régime de retraite, qui prive les travailleurs de près de la moitié de leurs revenus, devait être mis en place pour permettre la vente d’actifs et ultimement la réouverture de l’usine.
Or, la nouvelle entité BD White Birch, acquéreuse de la quasi-totalité des actifs, estimait que le juge ne pouvait lui dicter comment exploiter son entreprise ou comment «négocier les ententes relatives aux nouveaux régimes de retraite des employés ou retraités de l’usine de Stadacona, qu’ils soient syndiqués ou non.»
Ses arguments en appel se limitaient toutefois à une question de compétence et la portée de l’ordonnance n’était pas remise en question.
Les trois juges de la Cour d’appel ont déterminé que l’entreprise se trompe. La mise en place du nouveau régime de retraite est une décision exempte d’erreur et l’ordonnance ne cause pas de préjudice important à quiconque.
Pas terminée
À ce stade-ci, cette décision ne constitue pas une victoire pour les travailleu$rs. La joute devant les tribunaux n’est pas terminée.
«La donne sera sans doute différente une fois le nouveau régime de retraite mis en place. Hélas, bien que dix mois se soient écoulés depuis septembre 2012, nous n’en sommes pas encore là», mentionnent les juges Nicholas Kasirer, Marie St-Pierre et Clément Gascon.
L’audience a eu lieu le 11 juillet.
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Me Jean-Yves Simard
Lavery
Pour l’appelante
Me Jocelyn Morency
Boily Morency Roy
Pour l’intimée
Me Jean Fontaine
Stikeman Elliott
Pour les débitrices
Me Sylvain Rigaud
Norton Rose Fullbright Canada
Pour Ernst & Young
Me Louise-Hélène Guimond
Trudel Nadeau
Pour le SCEP-Québec