Boom des médias sociaux en Chine: une aubaine pour les avocats ?
Céline Gobert
2013-03-08 13:15:00
- 172 millions d’utilisateurs RenRen (le Facebook chinois),
- 580 millions de membres actifs, et 712 millions d’inscrits, sur Q Zone, plateforme où l’on peut partager ses blogs, ses photos, sa musique et ses pensées du moment,
- 507 millions sur Tencent Weibo et 400 millions sur Sina Weibo (des équivalents de Twitter),
On est en plein boom des médias sociaux. Une réalité qui met la pression sur les compagnies faisant affaire avec le pays pour accroître cet engagement dans les réseaux sociaux chinois d’un côté, et forger des alliances en ligne avec les figures clés que sont les leaders d’opinion de l’autre, explique Kevin O’Keefe sur son blog Real Lawyers have blogs.
« L’une des choses fascinantes dans le paysage numérique en Chine est de voir comment les internautes utilisent le cyberespace pour offrir des pensées, des opinions, des conseils. Sur les 500 millions d’utilisateurs, la moitié reconnaît être ‘d’actifs blogueurs’ », explique Chris Maier, directeur de Millward Brown.
Bon pour les avocats
« Il y a quatre principaux types de leaders d’opinion, explique Jesse Goranson, vice président de la section Média et Télécom chez Nielsen Greater China. Ce sont les célébrités, les commerciaux, tous ceux qui se bâtissent un nom pour eux-mêmes et les experts de l’industrie, dans un domaine particulier ».
Et c’est à l’influence de ces leaders d’opinions que les cabinets d’avocats devraient prêter une grande attention, explique O’Keefe.
En effet, les gens échangent des idées, des opinions, s’entraident et se guident. Le net s’est transformé en immense radiographie de la pensée commune.
Ces types de communication en ligne qui offrent le leadership à la pensée, devenue indéniablement influente, est un terrain idéal pour les avocats.
« Il va, bien entendu, en résulter des protocoles légaux et sociaux, des problématiques inhérentes à l’utilisation des médiaux sociaux par les cabinets multinationaux, mais le grand nombre de personnes friandes des médias sociaux en Chine ne peut plus être ignoré », écrit-il.