De McMillan à Cain Lamarre
Céline Gobert
2015-07-06 08:30:00
Il y représente à la fois des grandes entreprises, des PME ou des organismes publics et parapublics, et ce dans tous les domaines du droit du travail et de l’emploi, avec un volet plus particulier en rapports collectifs et santé et sécurité au travail.
« Cain Lamarre m’offrait une plateforme et une équipe de haut niveau qui me permettait d’exercer dans le domaine qui me passionne tout en disposant des moyens pour le développement de clientèle. »
Le temps de se « réorienter »
Auparavant, et depuis 2013, il exerce chez McMillan, auprès d’une clientèle de grandes entreprises. « C’était l’occasion de vivre l’expérience de la pratique dans un bureau national. Avant mon arrivée, McMillan n’avait pas d’équipe en droit du travail et de l’emploi à son bureau de Montréal. Cela représentait un beau défi. »
Toutefois, après deux ans, il devait toujours assurer une grande disponibilité, en solo, afin de répondre à tous les besoins de la clientèle, explique Me Boyd, ce qui lui laissait peu de latitude pour le développement des affaires. « Bien que j’aie beaucoup apprécié l’équipe de professionnels chevronnés chez McMillan, il était temps de réorienter un peu les choses. »
Notons qu’il a passé les cinq premières années de sa carrière au bureau de Montréal de Dunton Rainville. Cinq années qui lui ont permis, dit-il, d’acquérir une bonne expérience dans tous les domaines du droit du travail et de l’emploi, autant en matière de rapports collectifs, de rapports individuels que de santé et sécurité au travail.
Une sensibilité à l’humain
« Dès le début, j’ai tout de suite été attiré par le droit du travail. C’est un domaine qui nécessite une certaine sensibilité pour les relations humaines », confie Me Boyd, qui avant de terminer un baccalauréat en droit à l’Université McGill en 2006, a complété des études de baccalauréat en relations industrielles à l’Université de Montréal (2003). Un complément à sa formation qu’il juge « fort utile».
Selon lui, plusieurs aspects humains entrent en ligne de compte dans ce type de droit : la psychologie du travail, l’économie, le fonctionnement des organisations et du marché dans lequel les clients oeuvrent.
Les dossiers mettent rarement en jeu des questions purement juridiques, selon Me Boyd. « Il faut tenir compte des gens qui vivent la problématique pour laquelle ils nous consultent, trouver des stratégies et des façons pratiques afin que le milieu de travail continue de fonctionner en harmonie et demeure productif. »
Il défend également les intérêts des employeurs dans le cadre de demandes d’accréditation syndicale, de poursuites pour congédiement, de plaintes de harcèlement, de demandes d'indemnité pour accident du travail ou encore en matière d’arbitrage de griefs.
Il est également enseignement en droit du travail, programme de sciences comptables, à HEC Montréal.