Mon avenir chez Davies
Emeline Magnier
2014-12-16 15:00:00
Cette année, le cabinet aura donc embauché sept de ses apprentis avocats. Au mois d’août dernier, cinq de ses six stagiaires ont accepté l’offre de collaboration, tandis que l’une d’entre eux avait choisi de poursuivre d’autres projets.
Originaire des Îles-de-la-Madeleine, Me Lapierre était entouré de toute sa famille qui avait fait le déplacement pour assister à la cérémonie officialisant son entrée au Barreau . « C'était un moment très solennel, j'ai eu les yeux plein d'eau quand il a fallu lire le serment, c'était l'un des meilleurs moments de ma vie », dit-il.
« J'ai particulièrement apprécié que l'apport de nos proches soit souligné. Après tant d'étapes, c'était un beau moment pour eux et pour moi », poursuit sa consœur.
Les deux juristes n'ont pas été surpris de l'offre de collaboration qui leur a été faite par le cabinet. Le mentor et le comité qui les ont accompagnés pendant leur stage leur donnaient de bonnes indications sur la qualité du travail fourni. « Un bon indice que nous sommes appréciés, c'est qu'on nous a donné des tâches supplémentaires et qu'à la fin du stage, nous étions encore occupés », indique Me De Castris.
Tout comme Me Lapierre, la jeune avocate a été recrutée par le cabinet lors de la course aux stages en 2012 et est diplômée de l'Université de Montréal. Après avoir fait « ses devoirs et ses recherches » sur les bureaux qui participent à l'entente, c'est son « feeling » qui a fait pencher la balance en faveur de Davies. « Dès le premier cocktail, je me suis sentie très à l'aise avec les avocats que je voyais très bien comme mes futurs collègues.»
Plus un en litige
C'est au sein du groupe Litige que Me Lapierre a été embauché et a passé ses six mois de stage. Depuis tout jeune, l'avocat est attiré par le prétoire. « Enfant, je regardais l'émission The Practice, et je voulais être celui qui règle les problèmes des gens devant le tribunal », se remémore-t-il.
En tant que stagiaire, il est allé devant la Cour du Québec, la Cour supérieure, la Cour d'appel et a même participé à des dossiers pendants devant le Cour suprême. En plus des requêtes non contestées, habituellement confiées aux apprentis avocats, il a eu la chance de plaider des injonctions en demande et en défense, une demande de révision judiciaire et une requête en dommages. « J'ai mon premier interrogatoire cette semaine, les choses commencent rapidement malgré notre jeune âge, c'est très motivant ! »
Il garde d'ailleurs un très bon souvenir de ses expériences à la cour, malgré le stress présents lors des premières fois. « J'avais les mains qui tremblaient mais quand le juge m'a donné la parole, j'ai oublié la pression et l'argumentaire est venu naturellement. Ça a confirmé mon attrait pour le litige.»
Direction le financement
À l'opposé du plaideur, Me De Castris fait partie du groupe de droit des sociétés où elle a également effectué sa formation. Titulaire d'un baccalauréat en commerce spécialisation finance de l'Université McGill, elle s'est naturellement dirigée vers ce domaine de pratique. « Ça correspond plus à ma personnalité. On aide nos clients à atteindre leur but ultime et à surmonter les difficultés qui se présentent.»
Elle aussi s'est vue confier des dossiers importants dès le début de son stage, en droit immobilier, fusions acquisitions et valeurs mobilières. « Pour mon premier mandat en financement, j'ai dû rédiger 70% des documents de clôture. C'était un peu stressant mais quand le travail a été complété, on ressent une grande satisfaction. »
Pour les prochaines années, l'avocate entend poursuivre dans ces différents domaines avant de se spécialiser. « Je veux développer mes réflexes pour devenir une avocate complète en droit transactionnel », souligne-t-elle.
Quant à Me Lapierre, il souhaite s'orienter vers le litige fiscal qui a vocation à devenir son secteur d'exercice exclusif. « Mon but est d'apprendre à naviguer dans ce domaine qui peut parfois être turbulent », conclut-il.
Souhaitons leurs de faire bonne route !