Retour en force
Reine Côté
2015-03-13 08:30:00
Elle représente autant des individus que des sociétés dans des dossiers relatifs aux vices cachés, réclamations en dommages, responsabilité et en droit de la famille. Son associée, Me Karine Poulin,intervient pour sa part en médiation civile, commerciale et familiale ainsi qu’en droit corporatif. Elle agit également comme arbitre
Diplômée en droit de l’Université de Montréal en 1987, Me Rioux a débuté ses études en administration de l’Université du Québec à Montréal.
Elle a commencé sa carrière au sein du cabinet Laramée & associés qu’elle a quitté trois ans plus tard pour pratiquer à son compte avant de s’associer au bureau Sylvestre Charbonneau, en 1991.
Elle s’est spécialisée au droit de la construction et a choisi de représenter exclusivement des entrepreneurs généraux dans le secteur industriel commercial et institutionnel, pratique qu’elle a pu poursuivre au sein de l’étude Crochetière Pétrin.
« J'ai choisi de faire quelques années de pratique générale avant de me spécialiser en droit de la construction afin d'avoir une base solide de connaissances. Pour moi, acquérir des connaissances dans des domaines de droit variés était très important », indique-t-elle.
Elle a également effectué un passage aux Éditions Yvon Blais et a participé au développement du REJB (Répertoire électronique de jurisprudence du Barreau), en effectuant la sélection des jugements.
Toutefois, après 20 ans de pratique, Me Rioux a décidé de prendre une pause, un peu usée de la gestion des bureaux et par la pression quotidienne des responsabilités. Pas totalement, tout de même, puisqu’elle a cumulé les postes de parajuriste et d’adjointe.
« J'ai pu reprendre mon souffle, laisser le temps faire son oeuvre afin que le désir de revenir dans l'arène revienne. Puis, un jour, j'ai travaillé avec Me Antoine Bigenwald, un dynamique avocat plaideur. À son contact, j'ai réalisé combien la cour me manquait de même que l'effervescence de la pratique de litige. J'ai su alors que la pause était terminée. Pour être heureuse, je devais revenir au front, comme avant. Mais surtout, et je le réalise depuis mon retour, la relation avocat-client m'a manquée. Je suis une passionnée du droit certes, mais surtout des gens. Je suis devenue avocate pour faire une différence dans leur vie et je suis revenue pour les mêmes raisons, pour 15 autres années ! »
Sarah
il y a 9 ansMarie-Josée est une merveilleuse avocate! Très bon article.