Un as de la fiscalité séduit par McCarthy
Daphnée Hacker-B.
2014-09-17 14:30:00
Membre du Barreau depuis 1999, Me Cloutier a intégré les rangs de l’équipe de litige fiscal de McCarthy, qu’il a eu l’occasion de croiser à plusieurs reprises au cours de la dernière année. Lors de litiges fiscaux, il a vu au travail les avocats Frédéric Harvey, Christian Meighen, Guy Gagnon et David Roulx, qui l’ont particulièrement marqué. « J’ai remarqué que c’était une équipe dynamique, jeune et très présente sur le marché », souligne-t-il.
Certains des clients de Me Cloutier lui auraient même vanté le bon travail des avocats de McCarthy. « Leur réputation commençait à me rendre curieux… J’ai été très heureux lorsqu’ils m’ont appelé cet été », raconte-t-il.
L’âge idéal
Me Cloutier apporte avec lui un carnet de contacts bien garni, et une solide expérience. Spécialisé en litige fiscal et en règlement de comptes, il représente de « grands contribuables » devant les autorités fiscales. Il a plaidé devant toutes les juridictions, de la Cour supérieure à la Cour suprême, en passant par la Cour canadienne de l’impôt.
« Mon expérience est certainement un atout qui a plu, mais le fait que j’ai 41 ans correspond aussi à l’âge idéal qu’ils recherchaient pour compléter l’équipe », explique-t-il. Ce dernier considère important d’avoir dans un groupe d’expertise des avocats de toutes « les tranches d’âge ».
Aucun regret
Des regrets d’avoir quitté Davies? « Non, j’ai eu une carrière formidable chez Davies, j’ai eu de la chance. Mais je suis fier d’avoir joint McCarthy, après tout, c’est le plus grand cabinet en litige au pays, je vais pouvoir repousser mes limites », répond-il.
L’avocat, qui est un des conférenciers les plus actifs au sein de l’Association de planification fiscale et financière, compte poursuivre son implication. « C’est important de rester à jour, et le fait de se retrouver devant plus de 60 avocats, ça force à savoir de quoi on parle », dit-il. « En plus, quand on est plaideur, on aime bien s’entendre parler… et en conférence, on se fait moins interrompre qu’à la cour! ».