Affaires insolites

15 jours de prison pour orgasmes bruyants

Gemma Wale, une habitante du Nord de l’Angleterre, troublait fréquemment son voisinage avec ses jouissances sonores lors de ses ébats sexuels. « On pouvait l'entendre faire l'amour depuis le milieu de la rue. C'était ridicule », a déclaré un habitant de l'immeuble d'en face, rapporte Le Figaro.

Agée de 23 ans, cette mère de deux enfants ne semble pas avoir la discrétion pour légion. Elle avait déjà reçu plusieurs injonctions pour musique trop forte, cris et insultes lors de disputes avec son conjoint.

Mais l’incident du 29 janvier fut celui de trop. Un voisin a été réveillé en pleine nuit par ses cris et hurlements qui ont duré une dizaine de minutes.

La juge britanique Emma Kelly l’a condamnée à un total de 15 jours de prison ferme. « À la lumière de toutes les infractions constatées, l'absence de remords et la présence de la prévenue au tribunal à peine quelques jours avant que la moitié de ces infractions aient eu lieu, j'estime qu'une peine de prison immédiate est justifiée dans cette affaire », a indiqué la juge.

Une femme est condamnée à marcher 48 km pour ne pas avoir payé sa course de taxi - Avec Agence QMI

Un juge de Lake County, en Ohio, a condamné une femme qui n’a pas payé sa course de taxi à marcher 48,2 km (30 miles), a rapporté la station locale du réseau Fox.

Selon la poursuite, Victoria Bascom a appelé un taxi qui devait l'emmener de Cleveland à Painesville. Arrivée à destination, elle est partie sans payer le montant qu’elle devait.

Elle a été reconnue coupable des faits et jeudi, le juge lui a imposé deux options: une peine de 60 jours en prison, soit une marche de 48,2 km (30 miles) en deux jours, soit la distance parcourue par le taxi. La contrevenante a choisi la deuxième alternative et dès vendredi après-midi, elle s’est mise en marche.

Victoria Bascom a également été condamnée à quatre mois de probation et à payer 100 dollars en dédommagement à la compagnie de taxis.

Elle poursuit son ostéopathe pour une fracture du sternum

Une patiente poursuit son ostéopathe pour lui avoir fracturé le sternum en s’asseyant sur elle, ce que l’homme nie catégoriquement. Il a par ailleurs plaidé coupable aux accusations de pratique illégale de la médecine déposées par le Collège des médecins.

L’ostéopathe Jean Le Sieur, qui pratique les médecines douces depuis plus de 20 ans, assure qu’il n’a jamais fracturé le sternum de Kalie Charest lors d’un traitement. «Si j’avais fracturé son sternum, elle serait montée à l’hôpital d’urgence.»

La version de la victime alléguée est toutefois bien différente. Dans la poursuite de 36 500 $ déposée au civil, on peut lire qu’en mars 2012, «il a couché la demanderesse par terre et il s’est accroupi au-dessus d’elle avec ses organes génitaux à la hauteur et à une distance d’environ trois pouces de son visage et il s’est assis sur son sternum en lui donnant un coup à deux reprises.»

Toujours selon la poursuite, cette pratique a provoqué une «fracture transverse du corps sternal central» de la jeune femme.

La poursuite est d’un montant de 36 500 $ pour perte de revenus, pour des soins et de la médication, ainsi que pour des douleurs engendrées par le traitement.

Pratique illégale de la médecine

La plaignante a remporté sa première bataille contre l’ostéopathe lundi matin alors qu’il a reconnu sa culpabilité en ce qui concerne la pratique illégale de la médecine devant le Collège des médecins. C’est elle qui était à l’origine de la plainte initiale.

Jean Le Sieur a été condamné à des amendes totalisant 22 500 $: pour avoir appliqué à Kalie Charest un traitement présentant des risques de préjudice, pour avoir déterminé un traitement médical et pour avoir posé un diagnostic.

Bien qu’il ne soit pas d’accord, l’ostéopathe croit qu’il ne pouvait pas faire autre chose que de plaider coupable. «La loi 31 dit que toute personne qui reçoit un traitement, c’est un acte de médecine. À tous les thérapeutes, faites attention! Cela veut dire que vous pouvez être poursuivi», a-t-il déclaré, visiblement résigné.

Chasse aux sorcières

L’enquêteur pour le Collège des médecins Jean-Louis Granger, se garde bien de dire qu’une chasse aux sorcières est lancée, mais assure que s'il y a d’autres plaintes de même nature, elles seront prises au sérieux. «Les ostéopathes n’ont pas d’ordre professionnel, ce ne sont pas des professionnels. Quand ils rencontrent des gens, s’ils font des diagnostics, s'ils font des traitements, c’est illégal.»