Nouvelles

Agressions sexuelles: deux initiatives pour une meilleure justice

Main image

Apolline Caron-Ottavi

2019-03-08 13:15:00

Des organismes ont annoncé un colloque et une consultation publique pour améliorer l’accès à la justice des victimes.
Sonia LeBel de la CAQ, Hélène David du PLQ, Véronique Hivon du PQ et Christine Labrie de QS.
Sonia LeBel de la CAQ, Hélène David du PLQ, Véronique Hivon du PQ et Christine Labrie de QS.
Plusieurs organismes réclament des changements majeurs dans le système de justice en matière d'agressions sexuelles, lisait-on jeudi dans le Journal de Montréal.

Pour remédier au problème, L’R des Centres de femmes du Québec, le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte aux agressions à caractère sexuel (RQCALACS) et Québec contre les violences sexuelles (QCVS) ont annoncé lors d’une conférence de presse jeudi la tenue d’un colloque et d’une consultation publique prochainement.

Ces initiatives sont menées en soutien au comité d’élues (Sonia LeBel de la CAQ, Hélène David du PLQ, Véronique Hivon du PQ et Christine Labrie de QS) qui souhaite travailler à une meilleure prise en considération des victimes d’agressions sexuelles en justice.

« Le colloque, intitulé Justice à l’ère du #MoiAussi, vise à créer un espace d’échange d’expertise sur l’écart entre la réalité des victimes et l’accès à la justice. Quant à la consultation – réalisée conjointement avec plusieurs regroupements nationaux – elle cherchera à mettre en lumière des solutions structurantes », précise le communiqué publié sur le site de L’R.

Des démarches douloureuses

Bien que le mouvement #MoiAussi ait mis de l’avant la parole des femmes, ces groupes considèrent que celles-ci ont toujours du mal à se faire entendre en justice.

Même si le nombre des plaintes a fortement augmenté depuis le début de la vague #MoiAussi, seule une minorité d’entre elles mènent à une condamnation. S’ajoute à cela le constat que de nombreuses victimes ne font pas la démarche de porter plainte.

« Le thème le plus récurrent, parmi les femmes qui ne portent pas plainte, c’est les doutes entretenus à l’égard du système de justice », a expliqué Ama Maria Anney, agente au volet analyse des enjeux et incidences politiques du RQCALACS.

Peur de ne pas être crue, de se mettre en danger, de se sentir jugée, ou encore découragement face à la clémence de la justice envers les coupables : la lourdeur du système judiciaire est souvent un obstacle pour les victimes.
3844
2 commentaires
  1. Pirlouit
    Pirlouit
    il y a 5 ans
    Solution structurante
    Ils devraient aussi inviter ceux dont la réputation est détruite à jamais à cause de fausses accusations, voire allégations.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      On ne peut inviter des gens qui n'existent pas
      Believe the victim (ou taisez-vous).

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires