Au revoir président !

Emeline Magnier
2014-03-20 11:15:00

Le 18 mars dernier, personnalités de la communauté juridique, représentants du Barreau du Québec, famille et amis s'étaient réunis dans un des salons de l'hôtel Intercontinental de Montréal pour saluer son parcours au sein de la société d'État.
Parmi eux étaient présents notamment Me Nathalie Roy, directrice générale d'Éducaloi, Me Bernard Synnot, vice-président du Barreau du Québec et François Rolland, juge en chef de la Cour supérieure du Québec.
Claude Paul-Hus - directeur général de SOQUIJ -, Me Gérald R.Tremblay - ancien bâtonnier du Québec et associé chez McCarthy Tétrault - et Me Philippe-André Tessier - nouveau président de SOQUIJ et associé chez Robinson Sheppard Shapiro - se sont succédés au pupitre pour saluer celui qui a contribué à faire de SOQUIJ une source d'information juridique incontournable dans le paysage québécois.
Président émérite

Si Me Tremblay n'a pas manqué de faire rire l'auditoire en exposant les souvenirs qu'il partage avec Me Mercier, tous les orateurs ont salué la générosité, l'enthousiasme et l'optimisme de l'ancien président.
À 73 ans, Me Mercier, notaire de formation, a décidé de prendre sa retraite et de profiter des siens. Nommé président émérite de SOQUIJ, il dispose déjà d'une salle qui porte son nom dans les locaux de la société d'État.
Affection et entêtement

Pour l’avenir de la recherche juridique au Québec, il pense qu’une réévaluation globale avec l’ensemble des acteurs est nécessaire. «Tout le monde devrait s’asseoir ensemble pour le bien commun et étudier ce dont la clientèle a besoin», préconise Me Mercier.
À son successeur, il souhaite simplement d'aimer SOQUIJ autant qu'il l'a aimée. «C'est très facile, c'est une équipe extraordinaire», ajoute-t-il.
En poste depuis le mois de janvier dernier, Me Tessier indique être dans des conditions idéales pour continuer le développement des activités. «SOQUIJ est une boîte qui a des acquis et des actifs et de beaux défis devant elle». Parmi eux, il cite notamment AZIMUT 2 et la mise en ligne des plumitifs des cours municipales.
Sur sa liste de priorités, l'élargissement des collaborations et la défense «bec et ongles» de la mission de l'organisation occupent les premières lignes.
Pense-t-il rester aussi longtemps que son prédécesseur à la présidence ? «C'est tout un record à battre», lance-t-il en riant. En attendant, il se concentre sur l'exécution de son mandat, en vigueur jusqu'en 2018.