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CH-Spectra: Les avocats au dossier

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Agence Qmi

2013-12-06 16:30:00

Alors que le Groupe CH a acquis l’équipe Spectra et devient ainsi un géant du spectacle, quels sont les cabinets d’avocats qui ont participé à cette transaction majeure?
Le dossier a été piloté à l’interne par Me France Margaret Bélanger, vice-présidente affaires juridiques
Le dossier a été piloté à l’interne par Me France Margaret Bélanger, vice-présidente affaires juridiques
Le Groupe CH, propriétaire du Canadien de Montréal, du Centre Bell et du producteur de spectacles evenko, a confirmé mardi dernier l'acquisition de L’équipe Spectra, après plus de deux ans de négociation.

Spectra est l'entreprise derrière le Festival international de jazz de Montréal, Les FrancoFolies de Montréal et Montréal en lumière. Ces événements appartiennent à des organismes sans but lucratif et Spectra est embauchée pour les organiser.

L’entreprise possède aussi quelques filiales, dont Spectra Musique et le Métropolis. «On veut assurer la pérennité des festivals et aider Spectra à faire encore mieux pour Montréal», a indiqué Geoff Molson, président et chef de la direction du Groupe CH.

M. Molson a toutefois refusé de dévoiler le montant de la transaction.

Les avocats impliqués

Me André Paquette du cabinet Lavery.
Me André Paquette du cabinet Lavery.
Du côté du CH, le dossier a été piloté à l’interne par Me France Margaret Bélanger, vice-présidente affaires juridiques, alors qu’à l’externe, c’est le cabinet Lavery qui a reçu le mandat de représenter le groupe, avec une équipe pilotée par Me André Paquette, et composée de Mes Guillaume Lavoie, Catherine Méthot et Maxime Bergeron.

Pour Spectra, Me Louis Clément, associé chez Borden Ladner Gervais, a mené la transaction, aux cotés de Me Jonathan Dorval, ainsi que Angela Maffei et Lyne St-Pierre, parajuristes.

Le groupe aurait reçu quelques offres d’achat au cours des dernières années, d’entreprises québécoises et étrangères. Spectra voulait toutefois vendre à une compagnie montréalaise.

Me Louis Clément, associé chez BLG.
Me Louis Clément, associé chez BLG.
«Dans le contexte global actuel, avec les conglomérats qui achètent des festivals, Spectra avait besoin de s’allier à quelqu’un de plus fort, de plus solide», a dit Alain Simard, président-directeur général de l’Équipe Spectra.

Selon lui, l’alliance entre Spectra et evenko offre de belles opportunités pour attirer des commanditaires et des artistes dans la métropole.

Un géant du spectacle

Les frères Molson et leurs partenaires, qui contrôlent le Groupe CH, deviennent des géants du monde du spectacle même si Spectra et evenko seront exploitées comme des entités distinctes. evenko est le plus important diffuseur, producteur et promoteur de spectacles indépendant au Canada.

L’entreprise produit environ 850 événements par année mettant en vedette des centaines d’artistes, au Québec, dans les provinces atlantiques et dans le nord-est des États-Unis.

Geoff Molson a refusé de dévoiler le montant de la transaction.
Geoff Molson a refusé de dévoiler le montant de la transaction.
Les festivals organisés par Spectra accueillent, quant à eux, environ quatre millions de spectateurs annuellement, générant des retombées de 140 millions $. Un tel niveau de concentration n’est pas problématique aux yeux du duo Molson-Simard.

«Nous sommes partenaires depuis des années. evenko a toujours été le meilleur client du Métropolis. C’est 80 % des billets vendus par la salle», a dit M. Simard.

«Notre priorité est qu’il y ait encore plus de spectacles à Montréal», a poursuivi M. Molson.

L’homme d’affaires accueillerait favorablement une hausse des subventions versées aux festivals par les gouvernements. Elles ont glissé au cours des dernières années.

Au total, les trois festivals de Spectra, la Maison du Festival Rio Tinto Alcan et la Nuit Blanche ont touché près de 10 millions $ en subventions en 2012-13, environ 20 % de leurs revenus.

Le Groupe CH empoche beaucoup d’argent annuellement. Selon des données déposées au CRTC, les revenus du Canadien, sa filiale emblématique, se sont chiffrés à 300 millions $ en 2010, année où les profits du tricolore ont atteint 65 millions $. En 2010, les profits d’exploitation d’evenko ont atteint 9 millions $, selon le même document.

- Avec QMI
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