Chasse, orignaux et voies ferrées

Un mandat qui a du panache pour Heenan Blaikie

Le Domaine de la faune des Laurentides est une entreprise en pleine croissance. La société qui est la propriété de deux entrepreneurs néo-zélandais offre des forfaits de chasse au wapiti, au cerf rouge et au bison sur son domaine privé de Boileau près de Mont-Tremblant.

La demande pour les forfaits dont le prix oscille entre 4 500 dollars et 9 500 dollars par personne est forte, mais un obstacle se dresse. Le Règlement sur les animaux de captivité a été modifié et prévoit une augmentation de la superficie des enclos. Comme le domaine est enclavé il ne peut que réduire son cheptel pour demeurer en règle.

C’est l’associé de Heenan Blaikie, et ancien universitaire, Michel Poirier qui est chargé de convaincre les décideurs du ministère des Finances de changer leur fusil d’épaule et de ne pas réclamer de plus grands enclos. Des honoraires de 10 000 dollars à 50 000 dollars sont prévus dans ce mandat.

Guy Chevrette adopte Kenauk

Pierre Bourque est un développeur immobilier d’Ottawa qui a fait une petite fortune en vendant les terrains sur lesquels a été construit le casino de Gatineau. Il a maintenant l’œil sur Kenauk, la cour arrière du Château Montebello, un domaine de 65 000 acres parsemé de lacs, qui a été mis en vente par Fairmont pour 81 millions de dollars.

L’ancien ministre des Ressources naturelles Guy Chevrette, qui a été interpellé par la Commission Charbonneau ce printemps, est chargé par Pierre Bourque et son fils Philippe d’une mission: obtenir un prêt de 50 millions de dollars des agences du gouvernement québécois pour acquérir le site sur lequel les entrepreneurs comptent construire un développement commercial dédié à la chasse et la pêche et des condos et chalets de luxe.

M. Chevrette recevra moins de 10 000 dollars pour organiser des rencontres et faire des appels téléphoniques.

Industrie et Transport Canada auront la visite d’avocats de Davis

À l’autre bout du pays, la faillite d’une petite société ferroviaire qui exploite un tronçon de 167 kilomètres au Nord de la Colombie-Britannique a des effets catastrophiques pour Ashland, qui ne peut plus livrer ses produits chimiques fabriqués à son usine de Kelowna.

La société fait donc appel à Davis qui a assigné à ce mandat Barry Penner, l’ancien ministre de l’environnement de la Colombie-Britannique et conseiller sénior du cabinet et le stagiaire Noah Kochman.

Ils devront convaincre les mandarins de Transport Canada et d’Industrie Canada de rétablir le service ferroviaire qui a été abandonné par la Kelowna Pacific Railway Line.