Gouvernance: pire chez les ingénieurs?

Giuseppe Indelicato
2015-08-14 14:15:00

Il écrit :
« La saga de la suspension de la Bâtonnière Lu Chan Khuong présente des similitudes troublantes avec ce qui a lieu depuis presque six ans à l’Ordre des ingénieurs du Québec. En particulier, la Bâtonnière sous-entend qu’elle est victime d’un complot, et elle a même apporté quelques indices à l’appui, dont un échange de SMS avec celui qui, possiblement de façon illégitime par rapport à la volonté des membres, est présentement assis sur sa chaise, soit le vice-président du Barreau Louis-Philippe Asselin.
On pourrait penser que ces petits jeux seraient l’apanage des avocats, mais il n’en est rien. En effet, à l’Ordre des ingénieurs on a vu autant sinon plus de coups en dessous de la ceinture par ceux qui détenaient le pouvoir contre ceux qui exigeaient, de façon trop insistante à leur gout que l’organisation accomplisse sa mission au lieu d’alimenter les folies de grandeur de certains permanents ou de servir de tremplin politique à certains élus à l’ambition démesurée par rapport à leur compétences et à leur charisme.
Rappel des évènements ayant eu lieu à l’OIQ au cours des six dernières années
1 – Manœuvres pour faire déclarer fou un administrateur : En 2010, Monsieur François P. Granger, ing., alors administrateur de l’Ordre des ingénieurs du Québec et président du Réseau des ingénieurs du Québec a fait l’objet d’une procédure selon les articles 48 et 49 du Code des professions, dont la finalité était de le faire déclarer inapte au niveau psychique à exercer la profession d’ingénieur.
En d’autres mots, les initiateurs de la procédure visaient à faire déclarer M. Granger fou par des psychiatres, ce qui aurait eu pour conséquence de l’empêcher de pratiquer sa profession, mais aussi et surtout de l’empêcher de continuer à siéger autant comme administrateur de l’OIQ que comme président du Réseau des ingénieurs du Québec.
Qui faisait partie « l’establishment » de l’OIQ de l’époque ? On peut notamment mentionner la présidente Maud Cohen, le directeur général André Rainville, ainsi que Stephane Bilodeau, président éphémère de l’OIQ pendant quelques mois en 2014.
Comment se termina la procédure ? En queue de poisson, puisque les psychiatres qui interviewèrent M. Granger arrivèrent à la conclusion qu’il était parfaitement normal.
Il n’en demeure pas moins que tout l’exercice coûta une fortune à l’OIQ (et donc aux membres) et surtout coûta une fortune à M. Granger personnellement.
Aujourd’hui, plus de cinq ans après les faits, M. Granger n’a pas reçu la moindre excuse pour l’injustice dont il a été victime, ni de la part de l’establishment de l’époque, ni même de celui d’aujourd’hui.
(...) »
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Avocat
il y a 9 ansFirst world problems...
Dans une proportion de 59,2%, les membres présents à l'assemblée, au Palais des congrès de Montréal, ont refusé une augmentation de 95$ de leur cotisation annuelle. Cette hausse aurait porté à 405$ par année la somme versée par chaque membre à l'organisme.
http://www.lapresse.ca/actualites/national/201406/13/01-4775443-ordre-des-ingenieurs-non-a-la-hausse-des-cotisations.php
Ing.
il y a 9 ansMalgré certains problèmes à l'OIQ comparativement au B. Du Québec, pour chaque membre, c'est 3000.00$ de moîns à verser annuellement en cotisation professionnelle, assurances încluses. Par ailleurs, pourquoi cet exemple de problème de gouvernance?