La tête de Jun lin retrouvée grâce à un avocat

Agence Qmi
2014-10-15 14:05:00

À cette époque, les policiers cherchaient activement la tête de Jun Lin, horriblement tué et démembré par Luka Rocco Magnotta le 25 mai 2012.
L’enquêteur Antonio Paradiso n’a pas pris au sérieux cette note, a témoigné ce dernier au procès de Magnotta, mercredi au palais de justice de Montréal.
« La note m’avait été adressée, par fax, il y avait aussi un plan », a expliqué l’enquêteur au jury.
Quelques heures plus tard et avec l’aide des chiens renifleurs de la police, le dernier membre manquant de Jun Lin était retrouvé. Les liens entre Me Feldstein et Magnotta n’ont toutefois pas été expliqués au jury.
Un accusé calme
L’enquêteur Paradiso a aussi fait partie de la délégation canadienne qui est allée chercher Magnotta à Berlin, le 18 juin 2010. En tous, ils étaient quatre enquêteurs, un lieutenant-détective, un inspecteur-chef et un psychiatre.
Magnotta était très calme, selon le témoin. « Il était calme et très coopératif», a assuré l’enquêteur lors de son contre-interrogatoire par Me Luc Leclair de la défense.
Le comportement de Magnotta pourrait être important pour la défense, étant donné que l’accusé de 32 ans plaide la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
Une toxicologue judiciaire devait témoigner an après-midi. Il s’agira du 15e témoin à prendre la barre depuis le début du procès.
À la pause du midi, Me Leclair a tenu à rendre hommage à Me Pierre Pannacio, décédé dimanche dernier d’un cancer. Me Pannacio avait été impliqué dans le dossier Magnotta.
« Nous nous connaissions depuis 25 ans, il va nous manquer », a notamment déclaré Me Leclair, les larmes aux yeux.