La Ville de Montréal n’écouterait pas ses avocats

Dans un avis du contentieux de la Ville datant de 1987, année où le ministère des Transports a cédé les droits du square Viger à la Ville, on indique à celle-ci que l’artiste conserve les droits sur toute modification de son oeuvre. Toute « mutilation » de l’oeuvre peut être « préjudiciable », indique en effet le contentieux.

Projet Montréal estime que l’administration du maire Coderre a encore le temps de reculer, alors qu’elle a annoncé l’annulation de son appel d’offres pour le réaménagement du square Viger au début du mois.

« À la place d’avoir une approche bulldozer, la Ville doit collaborer avec la famille. Réaménager le square ne veut pas dire tout raser. Il y a possibilité de s’entendre », a souligné Anne-Marie Sigouin, conseillère de Projet Montréal.

Au cabinet du maire Denis Coderre, on confirme qu’on maintient le cap. « Le statu quo est inacceptable et les 40 dernières années le démontrent. Le square Viger fera donc l’objet d’un réaménagement en profondeur », a indiqué Catherine Maurice, attachée du maire.