L'action collective contre les Religieux de Saint-Vincent de Paul ira de l'avant
Radio -Canada
2021-08-16 14:15:00
L'action collective contre les religieux de Saint-Vincent-de-Paul ira donc de l'avant.
Me Justin Wee et Me Alain Arsenault du cabinet Arsenault Dufresne Wee Avocats représentent le demandeur dans cette affaire.
Me Mathieu Leblanc-Gagnon, Me Christian Trépanier et Me Benoît Mailloux de Fasken représentent les Religieux de Saint-Vincent de Paul du Canada.
Le demandeur, aujourd'hui âgé de 61 ans, s'est vu accorder le statut de représentant pour toutes les personnes, de même que leurs héritiers et ayant-droits, qui affirmeraient avoir été agressés sexuellement par un religieux, membre, employé ou préposé de cette congrégation religieuse.
Cet homme soutient avoir été agressé sexuellement lorsqu'il était âgé de 12 ans par un père au Patro de Jonquière, dans les années 1960. Il allègue que la congrégation établie à Québec était au courant des abus sexuels, mais avait étouffé l'affaire. Son identité est protégée par une ordonnance de cour.
Les allégations n'ont pas été prouvées devant une cour. La requête avait été déposée en décembre 2019.
Il est possible de s'inscrire gratuitement et confidentiellement à cette action collective en contactant le cabinet d'avocats Arsenault Dufresne Wee.
Ce cabinet d'avocats pilote également des recours pour agressions sexuelles contre la congrégation de Sainte-Croix et l'oratoire Saint-Joseph, les Oblats de Marie Immaculée, les Clercs de Saint-Viateur du Canada, les Frères des écoles chrétiennes et les Frères de Saint-Gabriel du Canada. Il a aussi emmené les diocèses de Montréal, Longueuil, Joliette, Québec et Trois-Rivières devant les tribunaux.
Le délai de prescription, imposant une limite de 30 ans pour pouvoir intenter une poursuite civile contre un présumé agresseur, a été aboli l'été dernier.