Le maire Tremblay salue la décision de la Cour suprême américaine

Agence Qmi
2014-05-07 10:45:00

Depuis 2006, le maire Tremblay et le Mouvement laïque québécois (MLQ) croisent le fer autour de cette question. La Cour suprême du Canada a accepté d'entendre cette cause à la mi-octobre.
La foi
«Je suis très content de la décision de la Cour suprême des États-Unis, s'est exclamé le maire Tremblay. Le tribunal a parlé d'héritage et de tradition, mais j'aurais aussi parlé de foi. Ici, c'est devenu presque une faveur de pouvoir prier. Or, le chrétien est aussi important que les autres.»
M. Tremblay croit que les juges canadiens pourraient être influencés par la décision de leurs homologues des États-Unis. «Même si les juges veulent toujours conserver leur indépendance, ça reste des humains», a-t-il lâché. Pour financer la guérilla juridique devant la Cour suprême du Canada, Jean Tremblay a déjà amassé 76 000 $. La cible de sa campagne de financement est de 125 000 $.
La bataille juridique au Saguenay ne touche d'ailleurs pas uniquement la question de la prière. La présence du crucifix dans la salle du conseil sera également débattue.
Des juges canadiens plus ouverts?
Du côté du MLQ, on espère «que les juges canadiens seront plus ouverts que ceux des États-Unis», selon la présidente, Lucie Jobin.
Le MLQ enverra d'ailleurs son argumentaire détaillé aujourd'hui à la Cour suprême du Canada en prévision de la suite des procédures judiciaires. «On va y dire que les municipalités n'ont aucun pouvoir en matière religieuse», a réitéré Mme Jobin.