Les chatbots s’invitent chez les avocats
![Main image](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22716__avocats.jpg)
Céline Gobert
2018-06-14 11:15:00
![Le chatbot a été développé à l’interne par Nick Abrahams](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22716__Nick_Abrahams.jpg)
C’est le cas de Norton Rose Fulbright en Australie qui a implanté « Parker », un « chatbot » qui utilise l’IA pour répondre à des questions simples.
Les chatbots permettent de répondre à des questions de base des clients et de libérer ainsi les avocats, qui peuvent alors se consacrer à du travail plus complexe.
Et s’ils sont déjà utilisés dans les secteurs des finances ou de la médecine, rappelle le journal, les chatbots se frayent lentement une place au sein de la profession juridique.
Plus de 1000 clients potentiels en une journée!
Lors de sa première journée, cet « assistant virtuel » ou « agent conversationnel », qui parle comme un humain, a ainsi conversé avec 1000 clients potentiels.
Il était responsable de la vente de 15 000 $ de différents types de conseils au cours des 24 premières heures de son utilisation.
Même l’avocat le plus énergique au monde ne pourrait pas en gérer autant!
![Edward Odendaal, avocat spécialisé dans la technologie et la protection de la vie privée](https://gvm.nyc3.digitaloceanspaces.com/store/uploads/public/di/article/22716__Edward_Odendaa.jpg)
Cela dit, la plupart des connaissances et de l'expertise nécessaires pour développer le robot étaient des connaissances juridiques et aucune expertise en programmation technique n’était réellement requise.
Une alternative à la facturation à l’heure
En créant ce chatbot, l’objectif du cabinet était de fournir une alternative à la facturation des clients à l'heure dans des cas où il s’agit simplement de répondre à des questions élémentaires comme « Comment gérer une violation de données? ».
Parker répond ainsi à des questions basiques entourant les modifications de la loi sur la protection des données et la vie privée qui stipule que les entreprises doivent informer les clients des violations de données si elles ne veulent pas se voir infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 2,1 millions de dollars australiens.