L’ex-premier ministre en charge d’un gros dossier

Theodora Navarro
2016-04-15 10:15:00

Associé chez Davies Ward Philips & Vineberg, il représentera l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) avec Me Jean-Philippe Groleau.
Coupes d'honoraires de 133 millions de dollars
Ainsi que le rappelle le journal La Presse, une entente avait été signée en juin 2015 entre les pharmaciens du Québec et le ministre de la Santé Gaétan Barrette. Chacune des parties ayant fait un pas vers l’autre, les pharmaciens ont consenti à des coupes d'honoraires de 133 millions par année pendant trois ans tandis que le ministre s’engageait à augmenter le plafond de leurs allocations professionnelles sur cette même période, allocations jusqu’ici limitées à 15 % de la valeur des médicaments génériques.
Les pharmaciens ont alors eu l’impression de faire l’objet, selon Me Bouchard, cité par le journal, « d’un réel affront », lorsqu’ils ont découvert le Nouveau règlement sur les avantages autorisés à un pharmacien publié par Québec. Il y est en effet mentionné que le plafond des allocations professionnelles ne sera levé que dans neuf mois, et que le ministre Barrette limitait à 25 % le pourcentage des ristournes pour les six prochains mois, selon le Journal de Montréal. Elles seront ensuite augmentées à 30% durant trois mois, et déplafonnées pour les deux années suivantes.
Manque à gagner sur les ristournes
Selon le journal Le Devoir, les pharmaciens, qui avaient déjà consenti à verser 400 millions sur trois ans, estiment se faire flouer d’un manque à gagner de 82 millions de dollars supplémentaires.
« Le ministre ne respecte ni l'esprit ni la lettre de son engagement auprès des pharmaciens propriétaires ; il donne même des indications permettant de conclure qu'il a fait défaut de se comporter de bonne foi », soutient Me Bouchard. L’avis de différend est un mécanisme légalement prévu à l’entente qui avait été signée en juin dernier.
Joseph
il y a 8 ansLes pharmaciens ne sont pas médecins.
Raoul
il y a 8 ansJe ne comprends pas ce commentaire.. C est clair qu'in pharmacien n'est pas medecin comme un avocat n'est pas pharmacien, un dentise n'est oas optométriste...
Anonyme
il y a 8 ansUn pharmacien n'est pas médecin. Ni ministre de la santé. Ni premier ministre.
A marquis
il y a 8 ansArrêter de dire que vous étiez premier ministre vous n'avez eu que le titre et non l'intégrité des intérêt du le Québec.
Anonyme
il y a 8 ansDans ce cas, auriez-vous l'amabilité de nous dresser la liste des "vrais"?
Merci à l'avance.
Me Stéphane Lacoste
il y a 8 ansAinsi, "A marquis", il y aurait deux catégories de premier-ministres, ceux qui en ont le titre seulement, et ceux qui auraient au surplus "l'intégrité des intérêt du le Québec" (sic).
Il n'y a rien de tels. On peut aimer ou non un premier-ministre, croire qu'il a fait un bon travail ou non, mais on est ou on n'est pas premier-ministre. C'est un fait simplement. Rejeter un tel fait, réécrire l'histoire, est un rejet de la vérité la plus plate et un rejet des principes démocratiques.
Me Bouchard ne vous a peut-être pas plut comme premier-ministre, il demeure qu'il le fut, et ce fait ne pourra jamais changer.