Menaces contre un juge et un procureur : l’accusé comparaît
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Céline Gobert
2018-05-02 11:00:00
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Il a comparu mardi au palais de justice de Trois-Rivières où la Couronne s’est opposée à sa remise en liberté. Son enquête sur caution est reportée au vendredi 4 mai.
Le 30 avril, l’homme de 53 ans aurait téléphoné au bureau du Protecteur du citoyen de Québec pour se plaindre d’un juge et d’un procureur avant de proférer des menaces à leur encontre.
M. Milette a indiqué vouloir déposer une plainte contre les policiers. Il affirme être sur écoute. Selon celui qui a été déclaré plaideur quérulent par la Cour supérieure (la Cour d’appel a confirmé la décision le 6 avril 2018 ), la preuve recueillie contre lui ne serait pas recevable.
Mardi, l’accusé n’avait toujours pas d’avocat.
Plaideur quérulent
Ce n’est pas la première fois que M. Milette est déclaré plaideur quérulent. Il souffrirait d’un délire de persécution. En 2007, le juge s’était basé sur une expertise psychiatrique, indique le journal.
« Au cours des 16 derniers mois, il a multiplié les demandes devant la cour et produit des actes de procédures dans lesquels il tient un langage offensant, injurieux et inutilement outrageant à l’égard de ceux qu’il tient responsable des injustices dont il se dit victime. Le contenu de son mémoire est à ce point méprisant et obscène que les deux premiers volumes ont dû être mis sous scellé pour limiter l’effet préjudiciable des propos calomnieux et des images pornographies truquées qu’il comprend sur la réputation de ceux qu’il prend à partie (juges, avocats, artistes, politiciens) de façon injustifiée», peut-on lire dans le jugement de la Cour d’appel du 6 avril dernier.
Il a également été condamné à de nombreuses reprises pour des infractions criminelles de harcèlement, bris d’ordonnance, possession et usage de faux documents, distribution de pornographie juvénile et supposition de personnes.