Nouveau rebondissement au Tribunal administratif du logement
Emilie Laperrière
2022-04-27 14:15:00
Le nouveau rebondissement concerne cette fois André Gagnier. L’ex-juge administratif du TAL, qui a perdu son poste en raison d’une inconduite alléguée à caractère sexuel, se bat pour conserver son siège. Son mandat a expiré le 14 avril dernier, puisque le gouvernement du Québec a choisi de ne pas lui confier un quatrième mandat. Il était membre du TAL depuis janvier 2007.
André Gagnier a fait l’objet d’une enquête administrative en raison d’un signalement d’inconduite sexuelle. Il aurait touché la poitrine d’une collègue en faisant un tour de magie lors d’une fête de Noël, alors qu’une douzaine de juges étaient présents.
L’enquête menée par Me Marie-Pierre Renaud a conclu que « les faits rapportés étaient avérés ». André Gagnier a pour sa part refusé de collaborer et de présenter son point de vue, arguant que le processus était illégal.
Comme il espérait malgré tout rester en poste, il a demandé à la Cour supérieure du Québec de renouveler son mandat pour un an en attendant « un débat plus complet et exhaustif » sur cette affaire. Cette proposition d’un an suivait la recommandation faite au gouvernement par le Comité d’examen désigné pour examiner le renouvellement de son mandat.
Selon André Gagnier, « l’enquête de Me Renaud, tant dans sa commande par le TAL que dans sa conduite, était illégale et attentatoire à ses droits fondamentaux ». L’introduction de son rapport dans le dossier d’examen du renouvellement du mandat a « vicié » le processus d’examen, croit-il.
Il estime également que le Comité d'examen « excède ses pouvoirs » en prenant en compte deux plaintes qu’il a déposées contre le TAL, pendantes devant les tribunaux, dans sa recommandation. Sa conclusion : le gouvernement ne pouvait se baser sur les résultats de l’enquête de Marie-Pierre Renaud dans sa décision. Il était de toute façon lié par la recommandation du Comité d'examen de renouveler son mandat.
Le juge Christian J. Brossard ne voit pas la chose du même oeil. Il a refusé d’acquiescer à la demande d’André Gagnier. Dans son jugement rendu le 14 avril, il souligne que cette mesure d’exception signifierait « d’ordonner au gouvernement de renouveler le mandat du demandeur ».
Il rappelle aussi que « l’ordonnance de sauvegarde est une mesure d’exception, qui relève de la discrétion du juge appelé à la rendre ».
Sans s’étendre sur la question de l’enquête administrative, le juge Brossard estime que le TAL aurait « non seulement le pouvoir, mais vraisemblablement le devoir et l’obligation de procéder à une enquête lorsque saisie d’un signalement de harcèlement ou d’inconduite sexuelle ».
André Gagnier ne baisse pas les bras pour autant. Il se tourne maintenant vers la Cour d’appel. Il se dit victime d’une campagne de « salissage » et de représailles contre lui, orchestrée par la direction du TAL. L’affaire sera entendue la semaine prochaine.
Au moment d’écrire ces lignes, La Presse révèle que « Le torchon brûle au Tribunal administratif du logement ». Au point où l’Association des juges administratifs réclame l’intervention de Québec pour gérer la « crise ». À suivre…
Echo
il y a 2 ansC'est la nouvelle mode depuis un certain temps de faire un rapport d'enquête et de cacher des éléments disculpatoires.
Anonyme
il y a 2 ansCe que vous laissez entendre est intriguant. D'où vient votre information à ce sujet?
A
il y a 2 ansc'est vrai, c'est une technique très populaire chez toutes les firmes d'enquête en matière de travail... on n'en fait pas mention, ça évite d'avoir à trancher sur la crédibilité pour ensuite ouvrir flan aux critiques.
A
il y a 2 ansUne plainte formulée par quelq'un qui n'était pas présent lors des évènements, c'est un niveau supérieur de wokisme...
Des témoins qui étaient sur place et qui contredisent le plaignant et dont le rapport n'en fait pas mention... ça c'est très très inquiétant.
Dans tous les cas, Me Simard n'est pas à sa place.
Anonyme
il y a 2 ansVoici pourquoi je n'y vais jamais! Des personnes coincées du 1er janvier au 31 décembre, qui ne savent se lâcher que grâce à l'alcool pour ensuite faire tout un tas de choses qui gâchent leurs réputations.
arhaous
il y a 2 ansj'ai des dossiers au TAL depuis 2018 et d'après mon expérience il y a deux clans : les acolytes de Simard et ceux qui revendique leurs indépendance.moi même j'avais cité a comparaître Simard pour son titre de président et l'ex juge François Leblanc qui a démissionné la fin 2018 car on avait nommé François Leblanc pour mon dossier en Septembre 2018 alors que tous le monde savait qu'il part la fin de l'année on bafouant les lois de la régie du logement .et a ce jour , ces pratiques ne cessent pas ,Juge Marie-éve Marcel qui a estimé les travaux dans mon 4 1/2 a 100.000,00 $ largement au dessus de l'estimation du propreitaire (40.000$) et de la mienne (7000$) la mienne et me renvois a la cour supérieure , puis Serge Adam me colle un forclos pour la rétractation d'un rejet de récusation de Marie -éve Marcel.et le proprio profite de ça pour vendre le bloc et la ,le nouveau me poursuit pour éviction pour agrandissement substantiel de mon logement devant marc Laving qui poste deux agents de sécurité devant la salle d'audience et me crie d'enlever mon masque et parler plus fort alors que la partie défenderesse assisté par vidéo conférence ,puis il ment en disant que Marie -Eve marcel est une greffière spéciale ,je le récuse et il ment encore en disant q qu'il avait cru entendre Marie -Éve Martel qui greffière spéciale, Alors qu'il existe aucune Greffière spéciale ou juge nommé Marie Éve Martel,et la , ils me nomme encore une fois Serge Adam pour ce 28/09/2022 alors que la fin de mondât de ce dernier est le 20/01/2023. Je crois vraiment que Simard est derriére tous ce bordel au TAL et malheureusement il y des juges moutons qui n'osent pas le dénoncer,ce qui fait passere André Gagnier pour un renégat .ils font passer le Québec pour une républik de banane