Pitou au tribunal

Kanak n’est pas un membre du service de police de Sherbrooke comme les autres. Hier, il a aidé une victime d’attouchements sexuels à témoigner.

Labrador noir de 21 mois, Kanak a permis à la jeune femme de 18 ans, souffrant de troubles mentaux, de se confier lors de sa rencontre au palais de justice avec le procureur de la Couronne et l’enquêteur.

Ainsi que le décrit le Journal de Montréal, la jeune femme était terrifiée à l’idée de se confier. Lorsque le chien est entré en scène, elle s’est rapidement mise à le caresser et sa parole s’est libérée.

Nathalie Lessard, l’enquêtrice, a confirmé que Kanak était un véritable atout pour les victimes qui craignent de témoigner ou sont impressionnés par l’aspect très solennel du processus. Ainsi, en présence du chien, la jeune femme s’est tout de suite mise à parler, sans même que l’enquêtrice ait besoin de solliciter de nouveau.

À la demande de la victime, elle a par ailleurs confirmé que Kanak pourrait être présent en cour, pour l’aider à témoigner si un procès a lieu.

C’est une autre enquêtrice, Mélanie Bédard, qui a convaincu la police d’adopter ce chien soutien. Lors de recherches approfondies, elle avait eu la confirmation qu’un tel animal pouvait être un élément positif dans son équipe. Selon la DPJ et le Centre d’aide des victimes d’actes criminels (CAVAC), la présence de Kanak aurait déjà eu de belles répercussions dans plusieurs affaires.