Plamondon revient sur son (lourd) passé de fédéraliste...
Camille Laurin-Desjardins
2020-09-16 14:15:00
À cette époque, celui qui se présente aujourd’hui comme candidat à la direction du Parti québécois a été impliqué dans plusieurs requêtes judiciaires, au nom du groupe Polygone, une entreprise qui a reçu plus de 40 M$ du programme de commandite pour promouvoir l’unité canadienne, rappelle ''La Presse''.
L’une d’entre elles visait à forcer le journaliste du ''Globe and Mail'' Daniel Leblanc à révéler l’identité de sa fameuse source, MaChouette – la genèse du célèbre scandale des commandites. Le quotidien et le journaliste se sont rendus en Cour suprême pour protéger l’anonymat de cette source.
En entrevue à ''La Presse'', Me St-Pierre Plamondon a refusé d’entrer dans les détails, invoquant son devoir de confidentialité.
« J’étais avocat junior à l’époque, et ce n’est pas moi qui ai plaidé ces requêtes devant la cour », a-t-il affirmé.
« Le hasard a fait qu’on m’a assigné ces dossiers, et ce que je peux dire, c’est que ça m’a influencé au point que le cours de ma vie professionnelle s’est transformé après, a-t-il ajouté. Ça a beaucoup à voir avec mes convictions politiques actuelles. »
L’ancien fédéraliste soutient qu’il a eu une « épiphanie » souverainiste en découvrant les détails du scandale des commandites.
En 2009, en quittant Stikeman, il avait d’ailleurs accordé une entrevue à Droit-inc.
Guy Nantel, qui se présente lui aussi à la direction du PQ, a qualifié la situation d’« ironique », alors que Paul St-Pierre Plamondon avait attaqué l’humoriste la semaine dernière sur son métier, selon lui incompatible avec le rôle de chef du parti.
En plus d’avoir oeuvré chez Stikeman, Paul St-Pierre Plamondon a aussi été vice-président du collectif d’avocats Delegatus pendant cinq ans. Il a également travaillé au sein du cabinet gatinois Letellier Gosselin Duclos, après avoir échoué une première fois à se faire élire chef du PQ, en 2016, et comme député, en 2018.
Themis Roussos
il y a 4 ansLourd passé?
En quoi agir dans un dossier comme avocat représenterait des convictions politiques? En quoi est-ce lourd?
À ce compte, un criminaliste ne pourrait jamais faire de politique.
Si on ne sait pas faire la différence entre un avocat et son client, on ne devrait pas être journaliste. C'est ridicule.
Olivier
il y a 4 ansJe ne vois pas pourquoi le titre fait allusion à un lourd passé de fédéraliste. Le sujet principal de l'article n'est pas les convictions politiques de PSPP à cete époque mais plutôt le fait qu'il ait été impliqué dans des dossiers en lien avec le scandale des commandites. Et encore, ces dossiers ne portaient pas directement sur la question nationale, mais plutôt sur de potentielles malversations de fonds publics. Je ne vois pas le lien avec ses convictions d'alors sur la questions nationale.
Olivier