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Printemps Érable : des manifestants acquittés

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Theodora Navarro

2016-02-18 11:32:00

Quatre ans après le Printemps Érable, une trentaine de manifestants ont finalement été acquittés de la contravention qu’ils avaient reçus...
Quatre ans après le Printemps Érable, une trentaine de manifestants ont finalement été acquittés de la contravention qu’ils avaient reçus
Quatre ans après le Printemps Érable, une trentaine de manifestants ont finalement été acquittés de la contravention qu’ils avaient reçus
C’est le jugement qui met fin à presque quatre ans de procédures judiciaires. Lundi, un juge de la Cour municipale a prononcé l’acquittement d’une trentaine de manifestants du Printemps Érable qui avaient reçu des billets d'infractions en vertu de l'article 500.1 du Code de la sécurité routière (CSR), apprend-t-on dans La Presse.

« C'est une victoire pour nous, a déclaré Valérie Lépine, l’une des manifestantes. Ce soir-là, on manifestait contre la loi 78, qui notamment interdisait le droit de manifester. On s'est fait arrêter, on est en procédure depuis quatre ans, et là il y a enfin une reconnaissance que pendant tout ce temps, on avait raison : le droit de manifester, c'est fondamental. Tout citoyen doit l'exercer et on doit le garantir (...) Ça a été long, mais ça a valu la peine. On a gagné, finalement »

Pour rappel, les faits initialement reprochés aux manifestants datent du 21 mai 2012. En plein Printemps Érable, une trentaine de manifestants étaient restés sur place alors que la police venait de donner un ordre de dispersion. Arrêtés, ils avaient alors reçu des contraventions.

De la confusion

Le juge Alain Boisvert, qui les a acquittés, a motivé sa décision en soulignant notamment l’attitude des policiers durant la manifestation. « Le comportement des policiers a créé de la confusion chez les jeunes en leur laissant croire qu’ils avaient l’autorisation de manifester » aurait ainsi dit le juge en présence de Me Barrette, l’un des avocats des manifestants, qui rapporte ses propos.

Une autre bataille reste néanmoins à gagner pour les avocats des manifestants : faire détruire les photos prises par la police lorsqu’ils ont retenu la trentaine de jeunes durant plusieurs heures au poste à la suite de leur arrestation.

« C'est complètement illégal d'avoir pris des photos pour une simple contravention », estime Me Barrette. Une décision sera rendue le 9 mars.
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