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Réunion improbable au Mali grâce à des avocats québécois

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Julien Vailles

2017-06-02 10:40:00

Des avocats québécois ont permis de faciliter le dialogue dans un pays en crise, en réunissant pour la première fois des intervenants de tous les milieux...
Mes Gaël Pétillon (gauche) et Antoine Stomboli (droite).
Mes Gaël Pétillon (gauche) et Antoine Stomboli (droite).
Mes Gaël Pétillon, employé d’ASFC, et Antoine Stomboli, qui est un coopérant volontaire de l’organisme, ont participé à un atelier de dialogue, qui s’est tenu du 16 au 19 mai à Bamako, capitale du Mali, dans le cadre du projet Justice, prévention et réconciliation (JUPREC).

Des avocats maliens faisaient également partie de l’équipe. L’accent était particulièrement mis sur les femmes et les enfants.

Une paix fragile règne présentement au Mali, depuis l’accord signé en 2015 qui a mis fin à un conflit de trois ans. Cependant, de nouvelles attaques ont fait surface au Centre et au Nord du Mali dans les dernières semaines. Sont visées des écoles, les forces armées et l’ONU.

Dans ce contexte, des juristes d’Avocats sans frontières Canada (ASFC) se sont mobilisés afin de permettre un atelier de dialogue entre le plus d’intervenants possibles : des associations de victimes, des forces armées et de défense maliennes, des mouvements armés non étatiques (excepté les forces terroristes), des institutions publiques et des membres de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR).

Les avocats d’ASFC avaient donc un rôle de facilitateurs à cet égard; ils se chargeaient du volet « justice transitionnelle ». Concrètement, les juristes étaient présents pour établir les faits et émettre des recommandations lors de cet atelier, qui avait pour but d’aborder les garanties de non-répétition des actes violents.

Une telle réunion d’intérêts aussi multiples est rarissime au Mali. En août, on présentera au gouvernement malien les résultats des discussions qui ont eu lieu.
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6 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Tout ça dégage un fort parfun de Bisounours
    S'agit-il d'un autre exemple de programme bidon auquel les élites africaines déroulent le tapis rouge afin de recevoir des dollars d'aide internationale?

    • Charles M.
      Charles M.
      il y a 7 ans
      parfum d'ignorance
      Non.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Complexe du Messie blanc?
    "Des avocats québécois ont permis de faciliter le dialogue dans un pays en crise"

    Faites attention à la façon dont vous formulez vos idées! Que vous vouliez souligner le travail de ces deux personnes (au fait, M. Stomboli n'est pas québécois) est une chose. Le présenter sous le format "occidentaux qui viennent au secours d'africains incapables d'y arriver tout seuls", ne fait que perpétuer préjugés et autres biais (soi-disant) inconscients qui façonnent votre perception de l'Afrique.

    • SBS
      surtout que les blanc...
      n'ont aucun problème de communication. On a qu'à regarder les débats à l'assemblée nationale pour s'en convaincre

  3. avocat malien
    avocat malien
    il y a 7 ans
    absurdité
    Je pense que ce texte est d’une absurdité absolue. Je suis avocat en plus d’être malien. Je connais la réalité de ce pays et ce que fait Juprec aussi. S’il vous plaît, renseignez-vous avant de sortir des articles à l’emporte-pièce. Quid de la table de concertation nationale regroupant tous les Maliens d’il y’a à peine un mois? Est-ce le Juprec qui l’a organisée? Arrêtez avec vos idées de colons blancs. Soyez plus rigoureux dans vos articles.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Missié blanc y'en avoir solution pour Coco?
    On croierait un article tiré de Tintin au Congo.

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