Un nouvel ordre professionnel voit le jour

Emeline Magnier
2015-07-27 13:15:00

Cette démarche de reconnaissance a été entreprise y a plusieurs années et plus de 2000 criminologues pourront soumettre une demande de permis et ainsi être intégrés au système professionnel québécois.
« C’est une étape stimulante pour les criminologues et rassurante pour le public. Dorénavant, les Québécois pourront compter sur l’encadrement du système professionnel du Québec pour maintenir la compétence et l’intégrité des membres de l’Ordre qui répondaient déjà à de très hauts standards de qualité », explique Josée Rioux, présidente de l’OPCQ.
Les criminologues exercent notamment au sein d'établissements carcéraux, bureaux de probation ou de libération conditionnelle, maisons de transition, centres jeunesse ainsi et centres de dépendance ou d’itinérance.
Le titre « criminologue » sera réservé aux seuls membres de l'ordre qui auront les compétences pour évaluer les facteurs criminogènes et le comportement délictueux de la personne ainsi que les effets d’un acte criminel sur la victime. Ils interviendront également pour déterminer un plan d’intervention, en assurer la mise en œuvre et soutenir et rétablir les capacités sociales de la personne contrevenante et de la victime.
Ils poseront également des actes partagés avec d'autres professionnels tels que les travailleurs sociaux, psychoéducateurs, psychologues et sexologues.
Ils pourront notamment évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic, évaluer une personne dans le cadre d’une décision du Directeur de la protection de la jeunesse ou du tribunal en application de la Loi sur la protection de la jeunesse, décider de l’utilisation des mesures de contention ou de mesures d'isolement dans le cadre de l’application de la Loi sur les services de santé et les services sociaux pour les autochtones cris.
Actuellement, la formation universitaire en criminologie est dispensée à Université Laval, l’Université de Montréal et l’Université d’Ottawa.
Anonyme
il y a 9 ansLes criminologues vont se prendre encore plus pour des avocats.