Taux horaires ou tarifs fixes?

Depuis qu’ils sont devenus la norme dans les années 1970, les taux horaires ont été l’objet de virulentes critiques à la fois en provenance des clients que des spécialistes de l’industrie, nous apprend le Washington Post, dans un excellent papier.

Ça fait plusieurs années que les contentieux d’entreprises se plaignent des frais juridiques, dont la hausse, estiment-ils, est plus élevée que celle des coûts d’énergie, des salaires et autres dépenses.

Vrai que certains associés des cabinets les plus prestigieux demandent jusqu’à 1 000$ de l’heure et requièrent que leurs avocats facturent au moins 2000 heures par année.

Il n'empêche que les cabinets ont toujours été réticents, voire lents, à réagir ou à adopter des modes de facturation alternatifs.

Jusqu’à maintenant, nous dit l’article.

The Association of Corporate Counsel, qui représente 23 000 conseillers juridiques d’entreprises, a lancé le mois dernier le « Value Challenge », une initiative qui met au défi les avocats corporatifs et cabinets externes de développer des plans de facturation alternatifs, incluant des tarifs fixes, à forfaits, des escomptes de volume et des rabais divers.

Les cabinets semblent divisés sur le fait d’abandonner ou pas les taux horaires.

Mais beaucoup de clients disent : « C’est assez. » Et le client est roi.

Pour lire l’article du Washington Post, cliquez ici.